jeudi 8 octobre 2009

La balade des vétérans de la république

La commune de Dangbo a connu hier une grande affluence occasionnée par la marche de protestation des leaders politique de l’opposition réunies au sein du collectif des Partis politique l’ ’’Union fait la Nation’’ qui au regard du refus du régisseur de la prison civile de Porto-Novo de les autoriser à rendre visite Lundi dernier au maire Clément Gnonlonfoun, ont préféré prendre par les rues pour dire leur ras-le-bol.


Un ras-le-bol qui n’a d’ailleurs pas son sens d’autant plus qu’il ne s’agit là que d’une récupération politique, stratégie dans laquelle est désormais passé maîtres les ténors de la classe politique de l’opposition. En effet, cette marche organisée de concert avec les populations pour leur faire croire qu’ils sont préoccupés par la situation de détention du maire de Dangbo est une duperie car du recoupement des faits, il se fait évident que c’est juste une manœuvre politique pour endormir le peuple et ainsi indexer le gouvernement comme étant la source de tous leurs malheurs.


En fait, il ressort de nos investigations que les ténors de l’opposition étaient parfaitement conscient du régime sous lequel le maire de Dangbo était incarcéré et donc qu’il n’avait pas toute latitude de recevoir des visites.


Dans ces conditions, il apparaît face à la suite des événements découlant du refus du régisseur que les ‘’G’’ et ‘’F’’ ne visaient qu’un seul objectif au travers de leur déplacement sur la prison civile de Porto-Novo, celui d’attirer sur eux les projecteurs en vue de passer pour des victimes et avoir de la matière pour dénoncer le gouvernement dans ce qu’ils qualifient de violation des libertés.


Pour les analystes de la vie politique, cette descente des ‘’G’’ et ‘’F’’ à la maison de détention de Porto-Novo est une stratégie du collectif ’’Union fait la Nation’’ pour cristalliser les attentions sur eux afin de bâtir leur popularité qui s’en va sans cesse décroissante du fait de leur incapacité à défendre les idéaux de développement, de paix et surtout de préservation du climat de paix à l’instar du chef de l’Etat.


En clair, il s’agissait pour eux de profiter autant que faire ce peut de cette tribune pour attirer les attentions sur eux et montrer qu’ils sont à l’écoute des populations alors que c’est juste de la poudre jetée aux yeux des paisibles citoyens.


C’est dire donc que plus les échéances présidentielles prochaines s’approchent, plus les masques tombent et les stratégies politiques grégaires des opposants se font révélatrices de toute la mauvaise foi et de toutes les incongruités et bassesses dont ils sont capables juste pour déstabiliser le régime du changement et conquérir le pouvoir en 2011.


Léonce B. Okou
Par Voir le Bénin bien Construit

vendredi 2 octobre 2009

Honte à la médiocrité de l’intellectualité oppositionnelle.



Dans leur visée manichéenne de vouer aux gémonies le gouvernement et son chef, le docteur Boni Yayi, l’opposition dite non déclarée ne recule devant rien pour mélanger mouchoirs et torchons, pour semer doute et confusion dans l’esprit des populations et pour donner libre cours à leurs esprits revanchards sur fonds de règlements de comptes politiques.
La semaine de la paix organisée récemment par le Pnud au Bénin et boycottée par l’opposition dite non déclarée, a définitivement ramené à la raison ou désillusionné tous ceux qui pensaient qu’on faisait une guerre méchante à cette partie de la classe politique.
En effet, à la lecture de la réponse de la représentante résident du système des Nations Unies au Bénin au collectif des partis politiques de l’opposition, on peut se rendre à l’évidence aujourd’hui que les béninois doivent avoir honte, à plus fortes raisons les cadres, les intellectuels et l’élite béninoise toute entière.
Cette réponse fait la preuve que l’analyse sur les atouts évidents de Boni Yayi est pertinente dans le sens où la réponse de la représentante du système des Nations Unies montre que l’opposition fait feu de tout bois d’une part et d’autre part, que leurs prises de position n’est basée sur rien d’objectif, quoique sur le fond, ils aient avancé quelques faits qualifiés à leurs yeux d’attentatoires à la paix dont se serait rendu coupable le gouvernement dans un passé récent quand bien même on ne peut en attester de la véracité.
En revanche, c’est sur la forme que porte la critique de Madame Nardos Békélé-Thomas à savoir que c’est un crime de lèse majesté cette absence manifeste de l’opposition à un forum à caractère international comme celui de la clôture de la semaine de la paix dans le cadre de la commémoration de la journée mondiale de la paix organisée tous les 21 septembre de chaque année et pour laquelle elle a été invitée.
Et c’est à ce niveau de la forme que nous sommes appelés à nous interroger aujourd’hui sur la capacité de l’opposition à assumer son rôle d’opposition constructive à l’avancement de la démocratie dans la gestion des intérêts du peuple. L’opposition fait preuve d’une logomachie dont le verbe est stérile et insipide.
De plus, elle fait la preuve qu’elle est sans boussole, sans cahier de charge et donc sans responsabilité. En clair, elle fait honte aux actions éclatantes de la législature de l’ancien président Nicéphore Dieudonné Soglo.
Et il est de bon ton aujourd’hui de se poser la question de savoir ce que diantre fait Soglo et la Rb dans cette marre nauséabonde d’inculture, d’inconscience politique, de maladie infantile de la démocratie et de l’arrivisme. Une simple robe qui fait échec aux incuries d’un complexe des caleçons pantalonnés. Honte ! Honte ! Honte à la médiocrité de l’intellectualité oppositionnelle.

Proposé par RAYMONDO

samedi 26 septembre 2009

Yayi, l’opposition et 2011





Dans moins de deux ans, le peuple béninois sera à nouveau appelé aux urnes pour élire le président de la République. Cet exercice que les Béninois se préparent à accomplir pour la cinquième fois depuis le début du renouveau démocratique s’annonce très ardent, ceci du fait de l’appétit vorace de l’opposition non déclarée qui cherche à tout prix à conquérir le pouvoir. Soit. Mais force est de constater que sans le savoir, cette opposition composée de ceux là qui avaient déjà montré de quoi ils sont capables, se fourvoie. Elle se fourvoie dans la mesure où, loin de proposer aux Béninois un projet de société digne du nom, ces leaders se versent dans des attaques tonitruantes contre Boni Yayi.

Ils ne ratent aucune occasion pour déblatérer sur sa personne, malgré les efforts perceptibles de ce dernier dont ils sont pourtant conscients. Aujourd’hui, ils (ces leaders de l’opposition non déclarée) ont commencé par fatiguer les Béninois qui, malgré les quelques erreurs de Boni Yayi lui témoignent leur reconnaissance. Puisque seuls ceux qui ne font rien sont exempts d’erreurs. Si tant est qu’ils veulent le pouvoir comme ils se plaisent à le chanter à longueur de journée, qu’ils présentent aux béninois un programme qui va battre en brèche celui que Boni Yayi est en train d’exécuter. Au cas contraire, le risque est grand qu’ils se ridiculisent par les populations qui ne sont pas dupes. Boni est aujourd’hui mieux que quiconque malgré ses erreurs. L’alternance en 2011, ma foi ne sera pas chose facile pour ceux qui y rêvent. Le sort de Yayi n’est pas celui de Soglo. L’attente sera bien longue.
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jeudi 17 septembre 2009

L’axe Kérékou-Yayi se renforce : L’opposition panique


Une panique s’empare de l’opposition béninoise qui constate au fil des jours que l’axe Kérékou-Yayi se renforce en dépit des nombreuses tergiversations et autres coups bas fomentés pour opposer les deux hommes. Les ténors de l’opposition devront comprendre au plus tôt que ce tandem est le meilleur qui œuvre pour le développement effectif du pays. Sionon, la pilule sera amère en mars 2011.

Existent-ils des personnalités et principalement des hommes politiques au Bénin qui ont intérêt à ce que le Président Boni Yayi devienne des ennemis sur le plan politque ? Certainement les ténors de l’opposition qui voient en cet axe un tandem gagnant en 2011. Hier, il a fallu que le Président Yayi rende une visite de courtoisie au Président Kérékou dans les filaos pour que les esprits soient encore surchauffés. Les calculs politiciens de 2011 commencent donc à inquiéter. On se rappelle que la descente de l’ancien locataire de la Marina il y a quelques jours avait laissé libre cours à des commentaires tous azimuts et- les sceptiques qui ne croyaient pas encore à cette union ont inventé des histoires pour opposer les deux hommes d’Etat. Mais c’est sans compter avec l’esprit de discernement du général Mathieu Kérékou qui connaît mieux que quiconque les opposants qui font des pieds et des mains pour semer de la zizanie dans le pays. Après deux heures de discussions la semaine dernière, Kérékou et Yayi se sont donc revus pour certainement mener des réflexions sur des sujets d’importance capitale. Certains estiment que le remaniement qui est très imminent est le principal sujet qui a préoccupé les deux Chefs d’Etat. D’autres pensent encore que les bases sont en train d’être jetées pour la prochaine présidentielle. Ce qui est fondamental dans cette relation à ne pas négliger est que l’intervention du Général Mathieu Kérékou à certains moments cruciaux au Bénin a forcément un impact sérieux sur l’opinion publique nationale et même internationale.

Et c’est justement le bénéfice de cette aura et de ce charisme du kaméléon qui observe tout que redoutent les ténors de l’opposition. Le Général Mathieu Kérékou est un leader charismatique de renommée internationale au point où les grands blocs politiques qui se forment n’arrivent pas à aller contre ses aspirations. Les têtes de pont de l’opposition pour avoir vécu assez d’expériences politiques avec lui le redoutent pour ses prises de position radicales et très inspirées. Et c’est justement pourquoi, les principaux ténors de l’opposition, à plus d’un an de la présidentielle redoutent ce rapprochement qui va certainement leur être préjudiciable sur le plan politique. Ceux qui doutaient encore du renforcement de cette relation doivent comprendre que les nombreuses interprétations qui visent à opposer les deux hommes sont erronées et qu’il va falloir se raviser. Autrement, la surprise sera très désagréable sur le plan politique pour les cœurs les plus sceptiques. Car, la rupture entre les Président Kérékou et Yayi n’est pas pour demain compte tenu de l’expérience politique que détient le Général.

Cécil Ahouélété ADJEVI
Option infos

samedi 12 septembre 2009

Visite de l’ancien Chef de l’Etat à l’actuel locataire de la marina : Kérékou confirme son soutien à Yayi



La descente à la Présidence du Président Mathieu Kérékou vient clouer le bec aux nombreux détracteurs du pouvoir en place qui estiment depuis un certain temps que c’est le divorce entre Mathieu Kérékou et Boni Yayi. Ce geste du Général vient plutôt prouver à la face du monde qu’il sait dépasser les petites manigances des politiques assoiffés du pouvoir.

Les nombreux détracteurs au régime qu changement qui voyaient une forte opposition du général Mathieu au Président Boni Yayi doivent normalement se la boucler. Par ces temps de grandes tractations politiques sur fond d’invectives et de manœuvres de toutes sortes pour faire monter la tension entre l’actuel et le précédent Chef d’Etat, il n’était pas évident que le Général Mathieu Kérékou rende une visite au Président Boni Yayi. Tellement l’opposition artificielle conçue à dessein par certains hommes politiques avaient atteint un niveau inquiétant. Les informations faisaient état d’une montée de tension entre les deux hommes au point que certains se demandaient si ce n’était pas la rupture totale. Pour justifier cette séparation artificielle qui n’existait que dans la tête de certains Béninois qui voulaient apparemment atteindre un objectif, on évoquait à tort ou à raison l’histoire du livre « Mon combat pour la parole », un ouvrage rédigé par l’actuelle ministre de la micro finance, Réckya Madougou.

La descente, mercredi dernier, du Président Mathieu Kérékou au palais de la marina est bel et bien la preuve que les relations entre les deux hommes d’Etat sont au beau fixe. On comprend que l’existence des problèmes même s’ils n’étaient pas de l’imagination n’a pas fait céder le pont entre les deux hommes. Etant un expérimenté de la gestion du pouvoir étatique et bien ancré dans le système politique béninois tel qu’il fonctionne actuellement, le Général Mathieu Kérékou a certainement su dépasser les différents commentaires qui visaient à l’opposer à Boni Yayi. Les discussions ayant duré plus de deux heures, on comprend aisément que c’est parce que les sujets abordés par les deux hommes étaient d’une importance capitale. De plus, par ces temps de turbulences politiques, les conseils et autres astuces dont aurait besoin le Président Boni Yayi pourraient éventuellement venir du côté de l’ancien Chef d’Etat, bien averti des réalités politiques béninoises et les intrigues politiques dont peut être victime son successeur. Connu pour son esprit de paix et sa détermination à consolider les bases de cette paix, le Président Mathieu Kérékou n’aurait jamais voulu que le Bénin s’embrase. Compte tenu des de l’expérience politique du vieux qui a fait les arcanes du pouvoir, il serait inconcevable qu’il décide de s’opposer aux bonnes initiatives entreprises par le Président Boni Yayi sur le plan du développement. Mathieu Kérékou, mieux que quiconque maîtrise les véritables problèmes liés à la gestion du pouvoir au Bénin. Qu’il décide de rendre une visite de courtoisie à Boni Yayi dans un climat politique relativement tendu, cela mérite d’être positivement apprécié par des Béninois épris de paix. C’est aussi la preuve que le « Kaméléon » ne cessera jamais d’étonner les Béninois qui ont du mal à le maîtriser et qui sont obligés de faire croire qu’il est au centre des grandes tractations menées actuellement contre le pouvoir du Président Boni Yayi.

Cécil Ahouélété ADJEVI ( Option infos )

Présidentielles 2011 : Et si le G13 s’alliait à Boni Yayi pour combattre le G4 et Force Clé ?



L’exclusion du G13 de la signature du protocole d’union entre le G4 et Force Clé continue de nourrir les commentaires et les conversations. Et le déroulement de l’actualité ces derniers jours vient en rajouter aux suspicions faisant état d’un ralliement du G13 à la mouvance présidentielle plurielle.

En effet, après leur mise à l’écart de la signature du protocole, le malaise qui couve actuellement au sein de l’Union Nationale pour la Démocratie et le Progrès (Undp), membre de la mouvance présidentielle plurielle et en même temps membre fondateur du G13, la démission de l’Honorable Rachidi Gbadamassi dudit regroupement politique suivi aussi de la démission de certains partisans de renom.

Les analystes politiques les plus avisées y voient déjà la mort prématurée du regroupement et donc son l’arrivée en pompe au sein de la mouvance présidentielle surtout que déjà certains hommes politique membre du G13 auraient accepté les postes ministériels à eux brandis par le gouvernement. La chose ne saurait étonner personne car qu’il nous souvienne que le G13 n’ s’est jamais déclarée de l’opposition mais plutôt de la majorité présidentielle avec seulement quelques points de désaccords avec la gestion du pouvoir.

Or depuis quelques jours, en prélude au remaniement ministériel et au fur et à mesure qu’on se rapproche des échéances présidentielles prochaines, ce regroupement s’éloigne pour sa part de plus en plus de l’opposition surtout avec l’incertitude de plus en plus accentuée de la candidature de l’actuel président de la BOAD, Abdoulaye Bio Tchané.

Ainsi, il ne serait donc pas étonnant de voir le G13 s’afficher publiquement aux cotés du chef de l’Etat qui pour sa part ne ménage aucun effort pour préserver la cohésion nationale et apaiser les foyers de tension. C’est dire donc que les démissions de Gbadamassi et de Danhissou pour ne citer que ceux là étaient une pure stratégie d’attaques contre le G4 et Force Clé, qui désormais s’affiche contre la gestion du pouvoir du changement, pour préparer leur entrée publique dans la mouvance présidentielle plurielle.

Comme quoi, en politique rien n’est jamais joué d’avance. Et ce n’est pas Issa Saley qui dira le contraire.

L. B. O.

jeudi 10 septembre 2009

Audience, hier, au Palais de la République : Tête-à-tête intime entre Kérékou et Yayi (Le Général renouvelle son soutien à son successeur pour 2011)





L’ancien Chef de l’Etat Mathieu Kérékou était, hier soir, l’hôte du Président de la République, Thomas Boni Yayi. Pendant environ deux (2) heures, les deux personnalités ont fait le tour d’horizon de l’actualité nationale en toute intimité. Si officiellement, rien n’a filtré de cette entrevue, selon les indiscrétions, le Général est allé renouveler son soutien à celui à qui il a passé le témoin le 06 avril 2006.

Par : Serge-David ZOUEME

Que se sont-ils confié pendant environ deux (2) heures, ces deux personnalités de la République ? La question continue d’agiter l’opinion. Le président Thomas Boni Yayi et son prédécesseur Mathieu Kérékou qu’une certaine opinion tend à opposer l’un à l’autre ces derniers mois, ont pris de court tout le monde hier au Palais de la République. Dans un tête-à-tête empreint d’intimité, les deux hommes d’Etat ont abordé pendant environ deux heures d’horloge divers sujets de grande préoccupation nationale et internationale. Le tête-à-tête a commencé à 19 heures et ils se sont séparés aux environs de 22 heures. Selon les indiscrétions, Boni Yayi et Mathieu Kérékou ont fait montre d’une grande amitié l’un vis-à-vis de l’autre et la bonne humeur affichée par le Général au sortir de cette audience en dit long sur la complicité que cultivent les deux personnalités. En quelque sorte, cette rencontre est d’une grande portée au plan politique tant elle fait tomber la muraille de mensonges que des mauvaises langues ont érigée entre Boni Yayi et son prédécesseur. En renouvelant son soutien à son jeune frère, le Général-Président à la retraite déjoue officiellement le piège des renards et prend à témoin l’opinion sur le complot ourdi sur son dos. Face à la presse, l’ancien Chef de l’Etat n’a pas fait des révélations. Il s’est juste contenté de quelques notes d’humour comme il en a d’ailleurs l’habitude. Sourire aux lèvres, il répond aux professionnels des médias : « … le président est là et nous sommes avec lui. Il ne m’a pas demandé de vous conseiller… ». Avant de quitter son hôte, Mathieu Kérékou a pris le soin de serrer la main à presque tous les collaborateurs de Boni Yayi encore présents non loin de la salle d’audience. Il faut rappeler que cet entretien à huis-clos entre Boni Yayi et Mathieu Kérékou intervient après leur rencontre à Tripoli à l’occasion du 40ème anniversaire de l’accession au pouvoir du Guide libyen.

mardi 1 septembre 2009

Rufin Zomahoun : L’empereur béninois au Japon




Il est sans doute le Béninois le plus connu au pays du Soleil levant mais il reste très préoccupé par le développement de sa mère patrie, le Bénin. Rufin Zomahoun, premier sinologue noir d’Afrique subsaharienne et Conseiller spécial du Chef de l’Etat pour l’Asie et l’Océanie, s’investit activement dans les œuvres communautaires. A la découverte du petit empereur béninois du Japon…



Dans la salle de séjour de l’appartement servant à l’hébergement des visiteurs de la Fondation Ifè, un poste téléviseur diffuse un film sur la culture japonaise, l’art culinaire nippon en l’occurrence. En cet après-midi du vendredi 20 mars, l’heure est à l’accalmie mais il grouille de monde dans le vestibule du bâtiment central de cette organisation qui abrite également depuis le 1er septembre 2003 l’école de langue japonaise, première et unique expérience en Afrique. L’attente pour certains, dure depuis des heures. Rencontrer Rufin Zomahoun c’est l’objet de leur déplacement dans l’antre du faire-valoir de l’état d’esprit japonais.
Le pouvoir attractif qu’exerce le premier sinologue noir d’Afrique subsaharienne sur ses concitoyens est inébranlable et sa disponibilité à se mettre à leur service malgré le succès qu’il a au Japon surprend. L’homme au regard de lutin est assez affable et son sourire enchante tous ses interlocuteurs. Que vous l’aimez ou pas, son accueil vous laisse vacillant et vous conquiert en un tour d’échanges.

L’histoire de Rufin Zomahoun s'apparente bien à un conte de fée.

Issu d’une famille pauvre, il a été recueilli par un oncle, après ses études primaires à Dassa-Zoumè, à une centaine de kilomètres de Cotonou. « Je suis un ancien Vidomégon (enfant placé) », se plaît-il à dire. Mais cette forme de placement où l’enfant était réduit en esclave est bien révolue. Mettre un enfant chez un parent ou une connaissance à l’époque, était une façon de lui garantir des chances de réussir dans la vie. Chez son oncle, feu Sylvestre Zomahoun, ancien journaliste de l’Office de radiodiffusion et télévision du Bénin (ORTB), il avait de quoi vivre mais manquait de tout. « Mon oncle n’avait pas les moyens mais on mangeait chichement à la maison. Je n’ai jamais eu d’argent de poche. Personne ne m’a jamais acheté de cahier dans ma vie », se rappelle-t-il.
La précarité dans laquelle il végétait le contraint à rester à la maison pendant six mois après son baccalauréat. Pour 3500 F Cfa il rate le concours d’entrée à l’école normale pour se garantir plus tard un emploi d’enseignant dans la fonction publique. Un coup dur pour celui dont la détermination à rompre avec les chaînes de la misère et de la pauvreté est plus que probante. Son inscription au département de linguistique n’était qu’un pis-aller puisque le 6 septembre 1987, il s’envole pour la Chine après avoir bénéficié d’une bourse. « C’était le début de la grâce divine. J’étais très heureux ». Là-bas il s’adonne à tous les métiers à ses heures perdues. Du jardinier, au chauffeur en passant par l’interprète, Rufin Zomahoun s’est affiché comme un battant qui ne voulait nullement se contenter de sa maigre bourse d’étudiant.

Un bâtisseur est né

Au terme de privations et de sacrifices il réussit à faire une économie de trois millions de francs Cfa et à décrocher au bout de quatre ans d’études, sa maîtrise et à faire sa première thèse de doctorat en juin 1993. Il devient le premier sinologue noir d’Afrique subsaharienne en s’imposant comme major de sa promotion avec 96 points sur 100. Avec seulement 350 dollars en poche, il immigre au Japon sur proposition d’un de ses camarades. Pour faire face au coût astronomique de sa formation (9 millions de francs Cfa), il s’est vu obligé de travailler à l’usine du père du camarade qui l’a fait venir au Japon. Pendant quatre années, c’est la vraie galère de l’étudiant béninois au Japon. Il lui a fallu apprendre le japonais dont il ne comprenait pas un mot. Il se tape également trois petits boulots par jours pour tenir le coup. Dès qu’il sort de chez lui à 9 heures du matin, il n’y revient que vers 4 heures du matin. « J’ai vécu pire que ce que je vivais au Bénin avant d’obtenir la bourse pour la Chine», se souvient-il. Il s’inscrit par la suite à Sophia University, l’un des plus prestigieux instituts de formation supérieure du pays appartenant aux Jésuites, au niveau du département de sociologie. Il s’en sort brillamment en obtenant sa deuxième thèse de doctorat. Ses travaux de recherche l’amènent à s’intéresser au système éducatif de base de son pays natal. Il constate que contrairement au Japon ou à la Chine où l’éducation et la formation sont en adéquation avec l’emploi, le Bénin accuse un grand retard. C’est là que naît son engagement à investir dans l’humain.
La chance lui est donnée de réaliser son vœu le plus cher au monde quand en 1998 il participe à un casting pour l’animation d’émissions à la télévision. Sur 21.000 candidats il fait partie des cent étrangers à se distinguer. En avril 1998, il fait sa première rentrée télévisuelle. S’enchaînent alors les succès. L’audimat de la chaîne de télévision bat tous les records. Le ‘’bout d’homme’’ devient l’un des hommes les plus en vue au Japon. Sa sortie déclenche l’émeute. C’est absurde et incroyable ce que vit ce jeune homme aujourd’hui âgé de 45 ans. En 1998 il gagne le jackpot en se faisant payer la faramineuse somme de 50 millions de francs Cfa pour ses shows télévisuels à succès. Comble de surprise, il annonce devant les caméras son désir de faire connaître l’Afrique, continent dont l’image est injustement rattachée à la famine, à la guerre, à la misère. Il s’agit pour lui de financer les voyages de découverte de l’Afrique aux journalistes nippons, avec les honoraires de ses émissions. « C’était la grande surprise. Les Japonais n’en revenaient pas. Je n’étais pas payé par un Etat pour faire ça mais je tenais à montrer une Afrique juste, ambitieuse », indique-t-il.
Au bout du périple les journalistes japonais étaient grandement surpris de constater qu’en Afrique on pouvait circuler librement sans être inquiété.
A la suite de cette mission, un livre intitulé ‘’Le Japon vu par Zomahoun’’ est publié. En deux semaines c’est le livre le plus vendu au pays du soleil levant. Un best-seller dont il tire comme royalties 215 millions de francs Cfa. Il offre dans la foulée 100 millions aux Nations Unies pour des actions de bienfaisance. L’autre partie est utilisée pour construire des écoles dans les régions où des enfants parcourent plus de 9 km pour bénéficier chaque jour du savoir. C’est ainsi que des localités comme Tchitchakou dans l’Atacora, Kika et Korobororou dans le Borgou/Alibori, Bétékoukou, Koro, Ainori, Tourou, Barka, Sèmèrè, Lalo, ont bénéficié d’infrastructures scolaires. En moins de trois mois, treize salles de classe entièrement équipées en tables et bancs sont construites. A ceci s’ajoutent des forages de puits dans des localités telles que Otcha.
Il organise des missions d’enseignement de volontaires japonais à la Fondation Ifè où de nombreux Béninois apprennent gratuitement à connaître la civilisation nipponne et à parler Japonais. « La Fondation Ifè enseigne aux jeunes Béninois les valeurs intrinsèques de la culture japonaise. Ces valeurs reposent sur le patriotisme, le partage et le sacrifice. Il faut que les Béninois prennent exemple sur un pays comme le Japon qui sans disposer d’aucune matière première est devenue la première puissance technologique au monde », précise-t-il.
Grace à celui que les Japonais qualifient de ‘’petite bombe’’, le Bénin a vu fouler son sol de nombreux investisseurs japonais dont le cinéaste Takéshi Kitano et Tanaka Yoshitaka, l’un des plus grands fermiers du Japon. Aussi faut-il noter l’augmentation du flux de touristes japonais à visiter l’Afrique. A travers ses opérations de charme, le volume de l’aide publique au développement du Japon en Afrique, a également augmenté.
Après avoir œuvré pour l’ouverture d’un consulat honoraire du Bénin au Japon et d’une ambassade à Tokyo en 2002, il est à l’actif de l’ouverture de l’ambassade du Japon au Bénin. Le dynamisme de Rufin Zomahoun séduit l’Etat béninois qui le fait Chevalier de l’Ordre national du mérite. Mathieu Kérékou en fait en 2004 son conseiller spécial pour l’Asie et l’Océanie. Un mérite qui lui sera également reconnu par le Président Boni Yayi.
Professeur à l’université de Tokyo, il a dû ranger ses fiches pédagogiques pour s’adonner aux conférences publiques qui l’ont par ailleurs révélé au monde entier. Ses conférences sont facturées à 3000 dollars américains l’heure. Un gain qu’il met au service des pauvres, avec le concours de nombreux partenaires japonais. La confiance dont il jouit de la part des Japonais est fort étonnante.
Le gouverneur de l’Etat Tokyo l’a reconnu en 2008 comme l’un des étrangers ayant payé le plus d’impôts sur ses revenus. A seulement 45 ans, Rufin Zomahoun a encore toute la vie devant lui et il est à parier qu’il n’a pas fini de surprendre les Béninois.

Par Kokouvi EKLOU

lundi 31 août 2009

Assemblée générale de l’Union pour la majorité présidentielle plurielle : L’UMPP se donne un visage (Grégoire Laourou élu président)






La réélection du Docteur Boni Yayi à la tête du pays en 2011 est un devoir d’honneur et de dignité et un défi que ses partisans entendent relever. Mais pour le faire ces derniers s’organisent au sein de l’Union pour la majorité présidentielle plurielle (UMPP). Sous la férule du conseiller spécial du chef de l’Etat Amos Elègbè, l’UMPP a tenu son assemblée générale samedi dernier au Musée da Silva à Porto-Novo. A l’issue de ces assises, le bureau de l’Union a été mis en place et c’est le député FCBE Grégoire Laourou qui a été élu président de l’UMPP.

Par : Hermann MIGAN (coll.)

L’Union de la majorité présidentielle plurielle (UMPP) a tenu le samedi 29 août 2009 au Musée da Silva à Porto-Novo son assemblée générale. Députés membres de l’UMPP, chefs de partis politiques, responsables des mouvements et associations, personnalités membres de l’union de la majorité présidentielle plurielle et les membres du comité de suivi composé des représentants des partis signataires de la charte de l’union de la majorité présidentielle. Tout ce beau monde a fait le déplacement de la capitale de notre pays pour prendre part à cette assemblée générale au cours de laquelle le bureau de l’union a été mis sur pied. Il est revenu au conseiller spécial du chef de l’Etat Amos Elègbè de prononcer l’allocution d’ouverture. Il a félicité les membres du comité de suivi au nom du Président de la République qui lui a expressément demandé de leur transmettre son amitié et leur renouveler son soutien pour le travail abattu, expression de leur disponibilité, de leur esprit patriotique et de leur foi en l’avenir de notre pays ‘’ Le Bénin que nous voulons démocratique, prospère et émergent a besoin de l’union de tous ses enfants’’, a martelé Amos Elègbè. Pour lui, les présentes assises se tiennent à un moment crucial de l’histoire de notre pays qui subit lourdement les conséquences socio-économiques de la crise financière internationale doublée d’une crise énergétique et sociopolitique au plan national. Dans un tel contexte ajoute le conseiller spécial du chef de l’Etat, la responsabilité de ceux qui ont choisi d’accompagner le président Boni Yayi est grande. A noter que les congressistes ont fait montre de beaucoup de sérieux pour examiner les différents points inscrits à l’ordre du jour de cette assemblée générale. Ces points sont relatifs à l’examen et à l’adoption du règlement intérieur de l’Union et à l’élection des membres de ses organes dirigeants, notamment le bureau exécutif et le secrétariat permanent. A l’issue de cette élection précédée d’un débat très riche, c’est l’actuel président de la commission des Finances à l’Assemblée nationale, le député Grégoire Laourou qui a été désigné pour présider aux destinées de l’UMPP au cours des prochaines années. Les congressistes ont reconnu en cet ancien ministre des Finances du Président Mathieu Kérékou, d’importantes qualités dont la pondération et la compétence. Le vice-président a nom Idrissou Ibrahima, le rapporteur général, Candide Azannaï et le secrétaire général permanent, madame Anne Adjaï Cica. Installés à moins de deux ans de l’élection présidentielle de 2011, les membres du bureau de l’UMPP ont pris l’engagement d’œuvrer ensemble pour une fin heureuse du quinquennat actuel du Président Boni et pour lui assurer sa réélection à l’issue du prochain scrutin présidentiel.

Telle a été aussi la volonté exprimée par l’ensemble des congressistes qui ont chanté à l’unisson l’hymne de la réélection de Boni YAYI en 2011. Pour qu’il en soit ainsi, ils ont promis de se mettre résolument au travail pour atteindre cet objectif. Lire ci-dessous la liste des membres du bureau de l’UMPP.

Voici la liste des membres du bureau

Président : Grégoire Laourou

Vice président : Idrissou Ibrahima

Rapporteur : Candide Azannai

Secrétariat permanent : Anne Adjai Sika

Secrétariat permanent adjoint : Timothée Adanlin

Trésorier général :Dah Gbèdiga Adjabo

Secrétaire à l’organisation : Camille Fagnissè

Responsable à la jeunesse : Ali Houdou

Responsable aux relations extérieures : Antoine Alabi Gbèdan

Secrétariat administratif : Isidore Gnonlonfoun

adjoint au secrétaire administratif : Zéphérin Kindjanhoundé

Affaires féminines : Hélène Aholou Kéké

Affaires féminines adjoint :Léa Akotchéto

Secrétaire adjoint à l’organisation : Adé Louis

Secrétaire adjoint à la jeunesse : Jean Michel Abimbola

Présidentielles de 2011 L’Undp pour la réélection de Boni Yayi




Les élections présidentielles de mars 2011 approchent à grands pas. Dans les états-majors politiques, la veillée d’arme a déjà commencé. Pour ces joutes électorales, l’Union nationale pour la démocratie et le progrès (Undp) a déjà son oiseau rare. Sans surprise. Il s’agit de l’actuel président de la République, le Dr Boni Yayi.

Pour opérer ce choix, l’Undp n’a pas trop réfléchi parce que marquée par ses multiples prouesses à la tête de l’Etat. Elle entend travailler plus que par le passé sur le terrain pour lui permettre de terminer son mandat en beauté, afin de rempiler. Comme un seul homme, les militants, militantes et sympathisants de ce parti n’entendent pas jouer les seconds rôles dans le cadre de ce scrutin capital. C’est du moins ce qu’il faut retenir de l’entretien que certains de ses hauts cadres ont eu vendredi dernier avec le Chef de l’Etat, à la Marina. A l’issue de l’audience, Jean-Claude Codjia, président de l’Undp, a laissé entendre que son parti est résolument ancré dans le changement, et travaillera pour la réélection du Chef de l’Etat. A travers l’Union de la majorité présidentielle plurielle (Umpp), l’Undp entend désormais se faire remarquer. Même si elle a pris l’engagement de formuler de temps en temps des critiques constructives au gouvernement pour lui permettre d’avancer, le président de la République peut donc compter sur ce soutien franc de taille. L’Undp n’est pas n’importe quel parti dans le gotha politique national. Forte de ses deux députés à l’Assemblée nationale et ses conseillers communaux et locaux à la base, elle a son mot à placer dans le vote de mars 2011. C’est pourquoi son soutien est très important. Mme Anne Adjai Sicca qui était aussi au cabinet présidentiel ne dira pas le contraire. C’est dire que contrairement à certaines allégations, l’Undp ne soutiendra pas un autre candidat autre que Boni Yayi en 2011. Elle a eu le courage de clarifier encore une fois sa position. Et c’est cet exercice que devraient faire tous les partis politiques se réclamant de la mouvance présidentielle.

Léonce Houngbadji

samedi 29 août 2009


En essayant de circonscrire la manière dont les jeux se font et se défont dans la République, on s’aperçoit que les différents acteurs de développement dénaturent le jeu politique au point d’enliser l’émergence visée par Boni Yayi dans un gouffre abyssal. On est tenté de dire que le Béninois est naturellement hostile à tout ce qui peut contribuer à assurer son mieux-être. Et cela incite à de profondes réflexions.

2006 a servi de repère important pour la renaissance au Bénin. L’avènement du Changement qui s’est accompagné d’un vent d’espoir a été un véritable détonateur pour la remise à jour des comportements rétrogrades. Au bout de 3 ans jour pour jour, les anciennes habitudes ont refait surface. La corruption a repris avec force véhémence. Ce paradoxe qui s’est traduit par la résurgence d’une affaire comme la Cen-sad s’est révélé une véritable porte ouverte pour les mouvements sociaux les plus incisifs des temps modernes.

Les centrales syndicales se sont prévalues du caractère scandaleux de ce dossier pour prendre d’assaut les rues. La résistance du pouvoir central n’a pu infléchir leur élan. Malgré les multiples rebondissements, leurs responsables l’ont fait vaille que vaille. Cette situation a débouché sur les incursions de l’Ige dans la gestion des fonds alloués par les structures de l’Etat à l’animation de la vie syndicale. Perçu comme une vérification de mauvais aloi, ce contrôle a suffi pour qu’il ait un véritable bras de fer entre les syndicats et le pouvoir central. De polémique en polémique, ce malaise a déteint sur les activités des syndicats sectoriels. Particulièrement névralgique, le syndicat du ministère des finances et de l’économie s’est mis dans la danse et cela a produit de graves incidences sur les différentes activités du pays.

A-t-on besoin de s’interroger sur l’état de la barbe du vieillard lorsqu’on sait qu’il a brûlé. Les autres syndicats de base ont également exprimé leur ras-le-bol. Il s’agit du syndicat du ministère de la fonction publique et du travail, de celui de la communication et des syndicats du secteur de l’éducation qui menacent quant à eux d’hypothéquer la prochaine rentrée scolaire. En tout et pour tout, les motifs d’entrée en grève sont variés mais laissent perplexes.

Pour l’essentiel, les différents secteurs de la vie économique et sociale du pays sont quasiment paralysés. Ils sont marqués par le retard récurrent des travailleurs au service. C’est sans insister sur le caractère moyen-âgeux de l’accueil des usagers dans les différents services de l’administration publique et le désoeuvrement improvisé des agents de peu de foi, du moins de conscience professionnelle.

Pire, certains agents se permettent le vilain luxe de s’absenter en se prévalant d’un refrain protecteur : « il s’est levé ». Pendant ce temps, un costume témoin est déposé sur le siège de l’absentéiste sectaire. Les femmes absentéistes quant à elles délaissent subtilement leurs chaussures sous prétexte qu’elles sont allées au toilette. Dans les faits où va le Bénin ? De part leur comportement, les agents indélicats tapis dans les différents secteurs du pays conduisent l’économie du Bénin vers un naufrage qui ne dit pas son nom. Tout est fait pour que la nouvelle ère qui s’est ouverte comme pour apporter une lueur d’espoir s’estompe. En terme court, il a lieu de dire que les Béninois abdiquent devant le développement.

Que dire des intrigues politiques

Le jeu de ping-pong qui était fait pour agrémenter le paysage politique s’est révélé du coup malsain. Des propos régionalistes, on en est arrivé à des déclarations vexatoires et provocatrices avant d’écumer des ulcères verbaux teintés d’incitation à la violence. Encore faudrait-il souligner les quelques attaques frontales des opposants qui empruntent le chemin du spectaculaire pour redorer le blason d’un équilibre du tac au tac et du sensationnel. Le mal dans tout cela est que certaines informations viennent intoxiquer l’atmosphère au point de réveiller le flair des sapeurs pompiers et le rôle des coursiers reprend avec force, qui pour apaiser un camp qui pour éteindre le feu chez l’autre. Le peuple n’est pas dupe. Le mieux à faire est la question centrale qu’est le développement.

Pierre TCHIBOZO

Déballages sur le Président YAYI et ses collaborateurs : « Les contre-vérités de Pierre Osho », selon Amos Elègbè






Dans une interview accordée à un quotidien de la place en début de semaine, l’ancien ministre de la Défense nationale du Président KEREKOU, Pierre OSHO, s’en est pris vertement au régime du changement et à l’entourage immédiat du Président de la République. Le cœur bouffi de haine et non d’amitié comme il a tenté de le faire croire, il s’est particulièrement attaqué à son ex-collègue Amos Elègbè, actuellement conseiller spécial aux affaires politiques de Boni YAYI, dans des contre-vérités indignes d’un historien de formation. Même s’il a l’excuse de n’avoir presque jamais exercé cette profession dont il a troqué très tôt la veste contre celle du tristement Parti de la Révolution Populaire du Bénin (PRPB).

Par : Arsène AMETOYONA

Sorti par la petite porte du gouvernement du Président Mathieu Kérékou, à quelques mois de la fin du dernier quinquennat du Général, Pierre Osho, pour les observateurs attentifs de la vie politique nationale, a de bonnes raisons de chercher aujourd’hui à reconquérir le cœur perdu de l’homme du 26 octobre 1972. C’est à juste titre que dans l’interview qu’il a accordée en début de semaine à un quotidien de la place, l’ancien ministre d’Etat chargé de la Défense nationale et probable candidat à l’élection présidentielle de 2011, a tenté de peindre en noir les performances économiques réalisées en trois ans seulement par le Président Boni YAYI même les plus évidentes, mettant ainsi à l’actif du régime défunt la plupart des infrastructures qui ont changé le visage des grands pôles urbains du Bénin,ces deux dernières années. Se refusant à une analyse réaliste de l’actualité sociopolitique nationale, Pierre Osho a préféré s’arrimer sur les positions politiciennes du G4 dont il dit épouser le combat pour fustiger la gestion actuelle du pays par le régime du changement qui place au cœur de ses actions le développement intégral du Bénin. Cela ne peut d’ailleurs en être autrement lorsqu’on sait que celui qui s’en prend de cette façon au pouvoir, nourrit légitimement des ambitions secrètes de diriger un jour ce pays. N’ayant ni un parti politique encore moins une base électorale, l’exercice lui permet au-déla de tout de s’attirer la bienveillance des Béninois. La question est de savoir si le message de l’ancien dignitaire du comité central du Prpb a été compris par ses concitoyens. Même s’il ne passe pas comme un technocrate chevronné, le ministre Osho reste néanmoins un homme d’expériences en raison des importantes fonctions politiques qu’il a assumées au plus haut niveau de l’Etat.

Des contre-vérités

Dans cette interview, Pierre Osho n’a pas épargné l’entourage immédiat du Président de la République. Dans ce cadre, il s’est particulièrement attaqué à Amos Elègbè, conseiller spécial du Président Boni YAYI, son ancien collègue dans le gouvernement de Kérékou II avec qui, il dit partager une longue amitié. Joint au téléphone pour se prononcer sur les accusations de son vieil ami, le mis en cause refuse de lui répondre. Mais face à notre insistance, il s’est contenté de relever les contre-vérités dites sur lui et qui le présentent à l’opinion comme un membre du PRPB et un homme politique instable et aux convictions politiques à géométrie variable. « Je n’ai jamais été membre du PRPB ; universitaire, j’ai été sollicité comme cadre supérieur à apporter mon expertise au régime révolutionnaire. J’ai été à ce titre nommé Directeur général de l’Office national du tourisme et de l’hôtellerie (Onatho) et j’ai laissé comme trace à la postérité l’ex-Sheraton Hôtel aujourd’hui Bénin Marina Hôtel et l’Hôtel Tata Somba de Natitingou entre autres. Si j’avais été membre du PRPB, je n’aurais jamais été désigné comme le Rapporteur général du Comité préparatoire de la Conférence nationale des Forces vives de la Nation de Février 1990 avec le Professeur Robert Dossou comme Président de ce comité. J’ai été député à l’Assemblée nationale de 1991 à 1995, donc la première législature contrairement aux affirmations du ministre Osho et j’ai présidé un des plus grands groupes parlementaires qui s’étaient farouchement opposés à la gestion politique du Président Soglo. Je n’ai jamais été nommé conseiller ni chargé de mission du Président Soglo ; il est encore vivant, interrogez-le et il vous le confirmera. En ce qui concerne ma position politique qu’il trouve instable, je dois à la vérité vous dire que je suis membre fondateur de l’Union pour la démocratie et la reconstruction nationale (l’UDRN) qui m’a porté en 1991 à l’Assemblée nationale. Aujourd’hui, ce parti s’est mué avec l’Upp de Feu Gado Girigissou en Cap-Suru présidé par mon jeune frère, le député OBA-CHABI Dénis à qui nous avons passé le témoin au nom de la relève. On ne me connaît pas deux partis politiques de 1990 à ce jour. En quoi suis-je alors instable ? Je crois que les motivations de mon ex-collègue sont ailleurs que dans les contre-vérités dites à mon encontre. Du reste, j’ai servi mon pays comme un commis de l’Etat dans la loyauté et le désintéressement sans chercher à m’enrichir sur le dos de l’Etat. Je n’ai ni voiture de luxe ni palace. Et j’ai toujours refusé de m’associer à de basses besognes dans les différents gouvernements que j’ai faits », a clarifié Amos Elègbè sans autre forme de procès tout en nous remerciant pour notre démarche d’équilibre de l’information.

Malaise au sein de l’opposition non déclarée : Les griefs du G13 contre les ténors du G4





Sauf report de dernière heure, les ténors du G4 et Force Clé projettent d’organiser ce week-end, les assises des primaires à l’issue desquelles le candidat unique de l’opposition à l’élection présidentielle de 2011 sera connu. Le G13 risque d’être le grand absent de ce rendez-vous au regard de graves griefs que ses membres émettent contre les principaux leaders de l’intergroupe taxés de vouloir isoler l’allié de taille qu’ils constituent.

Par : Arsène AMETOYONA

Entre les ténors de l’Alliance G4 et leurs alliés du G13, ce n’est pas le parfait amour depuis quelques temps, malgré les apparences. On pourrait même dire sans rien exagérer que le torchon brûle véritablement entre les deux parties. Selon les indiscrétions, des membres du G13 et pas des moindres sont très remontés contre Adrien Houngbédji, Bruno Amoussou,Idji Kolawolé,Nicéphore Soglo et Lazare Sèhouéto quant à la manière cavalière avec laquelle ils gèrent l’intergroupe dans lequel leur bloc est pourtant partie prenante. Le principal grief formulé à l’encontre de ces ténors est l’isolement de plus en plus prononcé du G13 au sein du bloc de l’opposition non déclarée dont ces derniers se rendent coupables. De l’avis d’un membre influent du G13 qui a requis l’anonymat, l’intergroupe de l’opposition non déclarée a décidé à un moment donné dans un souci de cohésion et d’unité en son sein, qu’aucun des membres (G4, G13 et Force Clé) ne devrait rencontrer le Président Boni YAYI sans que cela n’ait fait préalablement l’objet d’un consensus par toutes les parties. Hélas, regrette-il, plusieurs ténors du G4 ont rencontré le Chef de l’Etat ces dernières semaines de façon solitaire sans chercher à s’en référer à l’instance faîtière de l’intergroupe. Principalement, le G13 est écarté de ces audiences et personne parmi les leaders que Boni YAYI a reçus successivement ne s’est jamais senti obligé de rendre compte des points de discussion avec la Haute Autorité. « C’est une situation d’ingratitude criarde à l’endroit du G13 qui est à l’avant-garde du mouvement de rébellion contre le régime du changement et qui a balisé le chemin au G4. Souvenez-vous des négociations que le Président Boni YAYI avaient eues avec le G13 lors de la formation de son dernier gouvernement en octobre 2008 ; au nom de la cohésion de l’intergroupe, les députés G13 approchés avaient décliné l’offre présidentielle. Mais que constatons-nous aujourd’hui ? », confie en s’interrogeant notre interlocuteur visiblement fort dépité. La question de la candidature unique au sein de l’opposition débattue à huis clos et fétichisée par un clan est elle aussi une pomme de discorde qui fâche les dignitaires du G13. Certains estiment qu’une question d’une telle délicatesse devrait être examinée avec plus de doigté voire de circonspection par rapport au tintamarre actuel dont elle fait l’objet. Face à l’ostracisme flagrant qui lui est infligé, le G13 se prépare à une clarification de peur de continuer d’être mené ainsi en bateau par des alliés qui ne respectent pas leur parole et qui utiliseraient les autres pour régler des comptes politiques. Ce n’est pas innocent si le président du groupe parlementaire G13 a affirmé, il y a quelques jours, qu’ « entre son bloc et Boni YAYI le divorce n’est pas encore prononcé ». Il s’agit-là d’un avertissement sur ce qui pourrait être à l’avenir la position réelle de ce bloc sur l’espace public national. Wait and see.

mercredi 26 août 2009

Pourquoi Boni Yayi gêne les G et F?





Le Président de la République, Dr Boni Yayi, est depuis peu la cible des acteurs de l’intergroupe G et F. Il est accusé par ses adversaires politiques d’être entré en précampagne et à cet effet marqué à la culotte par ces derniers qui ont, par ricochet, fait entrer dans la danse les responsables des centrales syndicales. Mais Boni Yayi est décidé à être, chaque jour que Dieu fait, proche des difficultés du peuple afin de relever les défis de la crise économique et soulager le quotidien des Béninois. Et voilà ce qui gêne les opposants non déclarés qui ont peur de le voir engranger assez de points dans la perspective de 2011.



Boni Yayi ne lâchera pas l’affaire. Tant qu’il sera disponible, il se déplacera lui-même pour toucher de très près le quotidien des Béninois. Il est vrai que les sorties très médiatisées du Chef de l’Etat gênent ses adversaires politiques. Mais il n’a pas le choix. Tout le peuple se souvient du scenario de 1996. Un scenario monté de toutes pièces et qui avait malheureusement fait partir le Président Nicéphore Soglo alors Président très populaire mais vomi par les vautours de la classe politique. A l’époque, les médias n’étaient pas aussi développés et le travail d’Hercule était décrié. Boni Yayi veut s’éviter cette campagne de dénigrement, c’est pourquoi il se lève tôt pour expliquer ce qu’il fait et les actions futures. Le peuple a de la mémoire et ne veut plus reculer. Car, le Bénin risque de faire plusieurs années en arrière, 20 selon certains.


Pour le moment Boni Yayi est le seul qui gouverne de manière concertée et les résultats sont là : lutte contre la corruption, politique d’infrastructures modernes, microcrédits aux plus pauvres, restructuration du système portuaire en vue de sa compétitivité dans la sous-région, la révolution verte ainsi que la mise en œuvre du Programme américain du Millenium Challenge Account Bénin. Voilà le travail que fait Boni Yayi et qui gêne les opposants. Ils sont bien conscients que les effets de ce travail de fourmi du chef de l’Etat aura son effet en 2011. Ainsi, ils veulent l’empêcher de jouir des fruits de ce travail avec le peuple qui veut le voir rempiler aux présidentielles de 2011. Alors ils sont rentrés dans la danse avec leur campagne de désinformation et de diabolisation tous azimuts. Mais le peuple n’est pas dupe. Il sait distinguer le bon grain de l’ivraie. Nous devons oublier les rivalités politiques s’il est vrai que nous cherchons tous le développement de notre pays le Bénin. Nous devons travailler comme le docteur Boni Yayi pour nous faire respecter comme une démocratie apaisée dans la sous-région. Bientôt nous allons franchir l’étape de la lépi, une première dans notre histoire, pour des élections crédibles et apaisées. Travaillons plutôt à relever le défi de la liste électorale permanente informatisée au lieu de trouver à chaque fois des pépins sur l’œil de Boni Yayi toujours prêt à relever tous les défis de développement.


Quotidien Le Meilleur

jeudi 18 juin 2009

Soglo et Yayi, main dans la main


Les Présidents Boni Yayi et Nicéphore Dieudonné Soglo ont fait preuve d'une solidarité exemplaire à Libreville et ont d'ailleurs laissé une bonne impression au peuple béninois et même aux Africains. Ce tandem qui si bien marché a-t-il été à la base de la présence non remarquable du Président du Prd, Maître Adrien Houngbédji? Ce qui est sûr, on a très peu vu le leader des Tchoco-Tchoco aux obsèques de celui dont il serait l'Avocat et un ami particulier.

C'est d'abord par l'emprunt d'un même vol pour se rendre dans la capitale gabonaise qui a été perçu comme une coïncidence heureuse aux yeux des béninoise qui y voient d'ailleurs un bon tandem. Ensuite, les événements se sont déroulés en symbiose dans le palais présidentielle au Gabon et ont même séduit certains observateurs de la vie politique nationale.
Même si le fait peut être interprété comme une coïncidence en apparence, beaucoup de Béninois y voient et y lisent un acte divin et très honorable pour la nation béninoise entière.
Ce qui est curieux aux yeux de certains Béninois était également la présence peu remarquable de maître Adrien Houngbédji. On se demande si c'est le tandem Yayi-Soglo qui l'a fait éclipser dans les entourages. Ce qui était plaisant est que l'occasion a été très propice à la délégation béninoise composée du Président Boni Yayi, de Nicéphore Soglo, de Mathurin Nago et de la première dame Madame Chantale Yayi pour prouver la solidarité et lunion des fils et filles du Bénin en dehors des frontières.
Le moment le plus pathétique au cours duquel cette délégation béninoise a prouvé son union et sa forte entente était la période réservée à la signature du cahier des condoléances après une minute de recueillement devant la dépouille mortelle de Omar Bongo Ondimba.
Le Chef de l'Etat, le Docteur Boni Yayi a rendu la politesse à son aîné Nicéphore Soglo en lui demandant de venir ensemble avec lui. L'élégance exprimée par ce geste témoigne du respect que voue l'actuel Chef de l'Etat béninois au Président-maire Nicéphore Soglo. Tout comme Jacques Chirac et Nicolas sarkozy de la France puis Alpha Omar Konaré et Amadou Toumani Touré du mali, Nicéphore Soglo et Boni Yayi ils se sont inclinés à l'unisson devant la dépouille mortelle et ont signé le livre des condoléances ensemble.
Une geste très beau et élégant. Ce geste quoique sobre pouvait ne pas subvenir compte tenu de la tension à peine voilée qui existe au sein de la classe politique béninoise.
Mais loin des frontières béninoises et des réalités politiques, ces différentes autorités qui composaient la délégation béninoise ont montré à la face du monde que tout va bien. Cette image qui doit faire le tour du monde peut bien laisser croire qu'au Bénin, l'harmonie, l'entente, la paix et la solidarité sont encore des valeurs qui existent. A travers ce geste, c'est le Bénin qui sort bien grandi. C'est aussi la preuve que les politiques béninois quelles que soient leurs prises de positions arrivent tout de même à s'entendre sur le minimum. C'est à l'actif de la démocratie qui se doit d'être préservée.
Cécil Ahouélété ADJEVI

mardi 16 juin 2009

Majorité présidentielle béninoise


Echangeur de Godomey, réalisée sous la Présidence YAYI BONI«Convergence 2011» la continuité dans le Changement
15.06.2009 - Les pôles de mouvements pionniers de l'ère de Changement au Bénin resserrent leurs rangs pour la réélection du Président Boni Yayi en 2011. Pour plus de synergie et d'efficacité dans les actions, «Convergence 2011» ou continuité du changement, est le tout nouveau regroupement qui met en branle la mobilisation générale en vue d'une victoire certaine aux joutes électorales de 2011. «Convergence 2011» a été mis sur les fonts baptismaux le samedi 13 juin 2009 au Centre international de conférences de Cotonou (Cic).
Rencontre de retrouvailles et de relance des activités des pôles de mouvements d'avant 2006 ayant suscité et soutenu la candidature du Président Boni Yayi et création du creuset pour la continuité du Changement ou «Convergence 2011». Ce sont les temps forts qui ont occupé samedi dernier, au Centre international de conférences de Cotonou (Cic), les pionniers de l'ère de Changement au Bénin et leurs alliés.
‘'L'évènement qui nous réunit ce jour est d'une importance incontestable. En ce qu'il dénote de la volonté et de la détermination claires des militants des pôles de mouvements d'avant 2006 associés à d'autres plus récents de se redynamiser et de se réorganiser pour plus de visibilité et d'actions aux côtés du Président Boni Yayi pour le combat politique et citoyen de la continuité du Changement à partir de 2011'', précise Edgard Soukpon dans la déclaration de relance des activités et de création de «Convergence 2011».
Il s'agit donc pour les militants de ces pôles de mouvements de premières heures élargis aux organisations politiques après les élections de 2006 de se retrouver dans un creuset de dialogue franc et sincère, pour rappeler et reconstituer leur histoire commune de pionniers de l'avènement de l'ère du Changement au Bénin. Aussi est-il question d'aplanir les diverses frustrations et de s'accorder sur les corrections nécessaires à apporter aux erreurs commises sur les trois ans de gestion du pouvoir en vue de poursuivre ensemble cette histoire pour de nouvelles victoires à travers la réélection du Président Boni Yayi en 2011.
«Convergence 2011» avoue déjà à sa naissance son appartenance sans faille aux deux grandes initiatives de regroupement politique pour la cohésion et l'harmonisation efficientes de soutien aux actions du Président Boni Yayi. Il s'agit des Forces cauris pour un Bénin émergent (Fcbe) et de l'Union de la majorité présidentielle plurielle (Umpp). Selon le représentant du Chef de l'Etat Armand Zinzindohoué, le moment est donc venu de se mobiliser avec toutes les forces de la famille de la majorité présidentielle plurielle.
‘' Nous devons nous unir autour de ce qui fait notre plus grande force à savoir construire aux côtés du président Boni Yayi le Bénin émergent. Convergence 2011 renforce les Fcbe et l'Umpp'' déclare Armand Zinzindohoué. Plusieurs messages et mots de soutien ont été lus pour accompagner «Convergence 2011».
il s'agit notamment de celui de maître Max wèkè qui a dit au nom de la diaspora béninoise de Paris qu'il faut absolument accorder un second mandat au Président Boni Yayi afin de lui permettre d'achever son projet de société. Il y a eu également celui de Amos Elègbè, conseiller aux affaires politiques du Chef de l'Etat.
Joël Yanclo .
 

jeudi 4 juin 2009

Timothée Adanlin reprend-il ses marques ?

On le croyait politiquement mort après sa mission à la tête de la Haac. Erreur ! L’avènement du Changement aura permis à l’homme de sortir de sa retraite pour, derechef, s’intéresser à la chose politique. Première réapparition officielle, la mise sur pied, aux côtés d’autres formations politiques, des Forces agissantes du Changement (Fac).

Une alliance née pour soutenir les actions du président Yayi Boni. Après la conférence de presse organisée il y a quelques semaines à Godomey sur la vie du parti, la récente sortie de Timothée Adanlin date du dimanche 31 mai dernier sur « Zone Franche », une émission de débat sociopolitique, sur la télévision privée Canal3-Bénin. Au cours de cet entretien, l’ancien président de la Haute autorité de l’audiovisuel et de la communication a entre autres montré les enjeux liés à la création de l’Union pour la majorité présidentielle plurielle (Umpp) dont il est adhérent. S’intéressant à la marche de l’opposition non déclarée désormais connue sous le nom « Union fait la Nation », Timothée Adanlin a affirmé que les partis politiques qui composent ce regroupement, veulent récupérer les revendications syndicales pour aggraver la crise sociopolitique qui prévaut au Bénin. Il se pose à cet effet, selon lui, un réel problème d’éthique dans l’animation de la vie politique. L’ancien ambassadeur Adanlin a saisi cette occasion pour inviter les membres des « G et F » constituant l’opposition à rejoindre la forte mobilisation qui se draîne désormais derrière le chef de l’Etat en vue de sa réélection en 2011.

JB

mardi 2 juin 2009

L’avion présidentiel : pour que l’Etat reste grand




Pauvre, le Bénin l’est. C’est admissible. Mais ce qui l’est moins, c’est que certains de ses symboles, surtout quand ils touchent à la souveraineté nationale, le soient aussi. Le Bénin, après 49 ans d’indépendance, vient d’acquérir un avion présidentiel. C’est un événement qui mérite que l’on s’y arrête. Même si nous savons que, par ces temps de crise, ce n’est pas la tasse de thé du commun des Béninois.

Il reste que, de savoir que le Président de la République dispose désormais d’un avion, ne peut nous laisser indifférent. Cela nous change de la pratique de « l’avion stop » ou des locations hasardeuses d’aéronefs à problèmes. De vrais cercueils volants, dont un spécimen, le mois dernier, a été affrété pour amener le Président en visite d’Etat en Turquie du 8 au 11 avril 2009, puis en Iran du 12 au 14 avril.

Le cercueil volant n’a pas quitté l’aéroport Cardinal Bernardin Gantin de Cotonou, avant qu’une panne mécanique ne fût détectée : une forte odeur de fumée a envahi l’intérieur de l’avion. Conséquence : les deux visites d’Etat programmées furent annulées. « Dieu, ce jour-là, selon une expression en fongbé, ne dormait pas ». Grâce à quoi le pire a pu être évité.

Et c’est parce que nous avons ainsi bien compris les choses que le Bénin, 49 ans après son accession à l’indépendance, a réussi à se doter d’un avion présidentiel. Il s’agit d’un Boeing 727 modulable selon les besoins. Le Chef de l’Etat pourra désormais aller aux quatre coins du monde de manière autonome. Sans devoir recourir à des expédients plutôt problématiques et pleins de risques ; sans solliciter la faveur d’autres homologues mieux lotis ; sans s’en remettre au bon vouloir d’obscures compagnies aériennes plus attirés par l’odeur du fric que par celle du kérosène.

Pourquoi estimons-nous important, quoique lourd pour nos finances, de nous engager à doter la République d’un avion présidentiel ? Parce qu’il existe ce que les spécialistes appellent des dépenses de souveraineté. Celles-ci, en certains domaines, engagent notre responsabilité d’Etat souverain et plaident pour notre autosuffisance pleine et entière. Au cas où, en ces domaines, on serait incapable d’assurer et d’assumer, autant refuser d’aller à l’indépendance, autant rester une sorte de Mayotte du Golfe de Guinée. La simplification, ici, aboutit à la seule et même conclusion : tout étant encore urgent et prioritaire au Bénin, un avion présidentiel, qui confine à la folie des grandeurs pour un pays pauvre, peut toujours attendre. Réaffirmons quelques principes qui participent, chez nous, d’une conviction.

- Premièrement. Le Bénin est pauvre. Soit. Mais nous devons veiller à faire en sorte que l’Etat soit et reste grand. L’Etat est un symbole fort. C’est la représentation de ce qui nous unit. C’est le signe de ce qui développe chez nous la conscience d’être, bien que différents, des frères et des sœurs rassemblés sous une seule et même bannière, animés de la volonté de vivre en commun, sur cette portion de terre appelée le Bénin.

Dans une telle vision, un avion présidentiel, est plus qu’un simple moyen de transport mis à la disposition du premier d’entre nous. Il est la projection d’un ensemble de sentiments. Comme celui d’être prêt à donner sa vie pour son pays, en défendant, partout où besoin sera, son drapeau. Comme la fierté qu’on éprouve sur un stade de football quand le maillot de l’équipe nationale est honoré. Comme la joie que l’on ressent, en retrouvant, loin de la mère patrie, un frère, une sœur avec qui nous partageons ce patrimoine national invisible mais auquel nous nous identifions. Ces choses là ne s’expliquent pas !

- Deuxièmement. L’avion présidentiel, c’est l’outil de travail attaché à la personne du Chef de l’Etat, du Chef du gouvernement, du Président de la République. Ce n’est pas seulement dans l’esprit et dans la lettre de la Constitution que cet homme, cette femme appelé(e) à d’aussi éminentes fonctions doit être grand. L’avion qui le porte vers le monde et vers les autres et frappé comme tel des armoiries de l’Etat béninois, doit être en parfaite adéquation avec l’image que le législateur a voulu que l’on ait et que l’on garde de lui ou d’elle à travers la Constitution.

- Troisièmement. C’est de grandeur qu’il s’agit, en définitive. La grandeur comme idée, comme pensée. Parce que nous sommes là où nous sommes à cause de nos pensées. Nous sommes, en effet, ce que nous pensons. Car c’est seulement en pensant grand qu’on peut réaliser grand. Et c’est parce qu’il en est ainsi qu’il faut sortir l’Etat de l’informel. Le sortir, par exemple, des faux bâtiments, situés dans de faux quartiers où l’Etat locataire, plus soucieux de faire l’affaire des copains et des coquins en affaires, trouve souvent à loger ses services. L’avion présidentiel nous donne et nous montre l’exemple à suivre. Mesdames et messieurs, attachez vos ceintures et bon voyage !

Jérôme Carlos La chronique du jour du 28 mai 2009

lundi 1 juin 2009





Installation de la coordination "JAV" du Littoral

Le mouvement Jeunesse en Action pour la Victoire du président Boni Yayi en 2011 "JAV 2011" né en Novembre 2008 a procédé le dimanche dernier à l’installation à Cotonou de sa coordination du littoral. Il s’agit de onze jeunes qui ont pour objectif de rallier les populations de Cotonou à leur cause qui est celle d’obtenir trois millions d’électeurs pour la réélection certaine et sans heurts du président Boni Yayi en 2011.

vendredi 29 mai 2009

L'opposition non déclarée béninoise en quête de popularité






Marche test
On convient aisément que la marche des forces coalisées de l’opposition devenues hostiles au pouvoir Yayi est sans fondement. Quand on sait que les négociations avec les syndicats représentatifs des agents paramédicaux en grève se poursuivent avec le gouvernement et mieux, qu’elles ont évolué au point où ce dernier a accepté de commencer le paiement des primes en question, la bande des politiciens de l’opposition n’avait pas de raison valable de descendre dans les rues. Surtout pas quand on sait que pendant qu’ils en ont eu les moyens, ils n’ont jamais songé à faire mieux que ce que fait le gouvernement du changement aujourd’hui. Dans le fond, la marche d’hier a un autre objet. Elle allait permettre aux leaders politiques de l’opposition de mettre à l’épreuve leur électorat. Elle a eu le mérite de drainer pour ces politiciens de nombreux curieux qu’ils ont vite fait de confondre en leur électorat résolument acquis à la cause. En réalité, c’est en filigrane ce que recherchaient ces leaders politiques de l’opposition qui ont descendu dans les rues sous la couverture d’une affaire sociale en faveur des paramédicaux grévistes qu’ils n’ont jamais eu pour les militants de leurs partis politiques respectifs.
La vérité est que ces derniers moments, il ne se passe de jours où ne se manifestent des mouvements de soutiens pour le Président Boni Yayi. Et à cette allure, nos politiciens de l’opposition, gênés d’assister à ce regain de soutiens au Président Yayi, croient perdre la confiance des populations béninoises. C’est donc à juste intérêt qu’ils ont décidé de faire cette marche test pour jauger le degré de leur popularité dans le quotidien des Béninois. Si chacun de ces leaders politiques devra se factoriser la masse qui les a suivis hier, il se rendra à l’évidence qu’il a encore du chemin à faire, peut-être d’autres marches à faire ultérieurement. Mais que sont devenus nos hommes politiques au Bénin ? Que devient le peu de scrupule politique qui devrait les caractériser ? Inutile de chercher à évoquer un élément de réponse à cette interrogation. Puisque, nos politiciens sur le coup, sont en panne d’inspiration pour se racheter auprès des Béninois qu’ils ont aussi longtemps pris comme des bêtes de somme. Point n’est besoin de montrer que ces politiciens ne se portent pas mutuellement dans leur cœur et donc, que ce test était inopportun.
Chris-Amos AHOLOU

Les opposants dans les rues hier (Simple balade)

Les opposants dans les rues hier
Simple balade (Il s’agit d’une marche test)
29.05.2009
Annoncée à grands renforts médiatiques, la fameuse marche des militants de l’Union fait la Nation a effectivement eu lieu hier. Ils ont battu les pavés pour dénoncer ce qu’ils appellent « l’indifférence du gouvernement face aux préoccupations des agents du secteur de la santé ». Mais au-delà de ce show médiatique, on comprend aisément que l’objectif des G et F est de diaboliser à nouveau le régime du Dr Boni Yayi. Mais sans grande surprise, Houngbédji, Idji, Soglo, Amoussou, Sèhouéto et consorts se sont plutôt ridiculisés et discrédités.
Les problèmes du secteur de la santé ne datent pas d’aujourd’hui. La mauvaise gestion du personnel de même que leur traitement salarial ne sont pas des faits nouveaux. La « pourriture » à laquelle les opposants font allusion a commencé il y a plus de 10 ans. Et paradoxalement, il se fait que ce sont ceux qui ont créé cette situation de « pourriture » qui dénoncent aujourd’hui le gouvernement en place. La belle preuve, au moment où Antoine Idji Kolawolé était aux affaires au parlement, les deux grands syndicats du Cnhu ont demandé à le rencontrer afin de lui exposer leurs préoccupations. Mais en vain. Or, la « pourriture » était déjà à son sommet. Pourquoi veut-on parler aujourd’hui du non équipement des hôpitaux alors que le projet Hia (Hôpital d’instruction des armées) initié en leur temps n’a jamais connu un aboutissement heureux ? Les sous affectés à ce projet auraient même été dilapidés. Qu’a pu faire Bruno Amoussou à la tête de la coordination de l’action gouvernementale sous Kérékou pour régler les problèmes des travailleurs? Un adage populaire dit que lorsqu’on n’a rien de concret à dire on se tait.
L’opposition est de mauvaise foi lorsqu’elle s’en prend au gouvernement qui, malgré les effets de la crise économique, financière et alimentaire, ne cesse de faire des efforts considérables pour mettre les travailleurs dans les meilleures conditions de vie. Il ne faut pas que des politiciens au soir de leur vie monnaient la misère matérielle du peuple pour faire un chantage à l’exécutif. C’est une manière de se moquer du personnel de la santé. Si c’est pour tromper leur vigilance, Houngbédji, Bako, Saley et leur bande doivent savoir qu’ils sont très loin des objectifs de 2011. Tout le monde sait par quelle alchimie ils sont arrivés à mobiliser les marcheurs professionnels d’hier. Des bonnes dames d’Akpakpa ont reconnu avoir été approchées pour aider à gonfler le nombre de manifestants. Le taux de participants devrait être plus intéressant. C’est ridicule de constater que ni les Soglo et leurs alliés n’ont pas réussi à ratisser large autour de leur initiative dont le seul objectif est de montrer à la communauté international que des citoyens meurent en silence au Bénin. De toutes les façons, le peuple n’est pas dupe.
Léonce HOUNGBADJI

Houngbédji, Idji, Amousou, Sèhouéto, Salé…en tête de la marche des grévistes des hôpitaux : L’opposition en balade de santé




Un acte politiquement rare, mais sans enjeu. Les leaders politiques de la faction « G » et « F » ont battu, hier, les pavés pour fustiger, disent-ils, le mépris du gouvernement vis-à-vis des partenaires sociaux. A y voir de près, les opposants non déclarés atteints par l’inertie politique ont voulu rompre ainsi avec le laxisme et jouer leur maintien sur la scène politique à moins de deux (2) ans des joutes électorales de 2011.
Par : Arsène Amètoyona
Point de stupéfaction au sein de l’opinion. Les leaders politiques de la faction « G » et « F » ont décidé de jouer leur maintien après plusieurs mois d’inactivité. Ils ont battu les pavés pour dénoncer, disent-ils, le mépris du gouvernement vis-à-vis des partenaires sociaux. Ils souhaitent que le gouvernement instaure une plate-forme de discussions avec les travailleurs, en l’occurrence les agents de santé comme si ce n’est pas déjà le cas. Ce regain d’ardeur des opposants non déclarés à témoigner, contre vents et marées, à l’opinion leur existence sur la scène politique se justifie à plus d’un titre même si le réveil apparaît tardif. Il est un secret de polichinelle que l’opposition déjà non déclarée a été jusque-là quasi inexistante sur le terrain. Elle a semblé perdre son latin devant de grands sujets d’intérêt national sur lesquels les Béninois auraient bien souhaité la voir se prononcer. Pas un seul discours politique encore moins une déclaration renseignant sur la position de l’opposition n’a été paraphée par aucun baron politique des « G » et « F ». La Renaissance du Bénin de l’honorable Rosine Vieyra Soglo, alliée naturelle du régime Yayi, n’a cessé d’essuyer les critiques parfois incisives de ses alliés du G4. Elle est critiquée de jouer au clair-sombre et de maintenir le doute au sein de l’intergroupe. Des argumentaires, semble-t-il, mécréants qui asphyxient politiquement les « Houézèhouè » et réduisent leurs marges de manœuvre en tant que parti de l’opposition. Le Parti social démocrate (Psd) de Bruno Amoussou travaillait à reconstituer l’effectif de ses militants et sympathisants qui se sentent de plus en plus déboussolés au regard des enjeux politiques de 2011. Mieux, le père fondateur du parti a été, tout le temps, préoccupé par la rédaction et le lancement de son ouvrage politique « Mon combat pour l’Afrique ». Et Dieu seul sait qu’il s’agit effectivement là de son réel et unique combat au soir de sa carrière politique. Le Mouvement africain pour la démocratie et le progrès (Madep) de Séfou Fagbohoun est ébranlé par la résurgence de ses crises internes. Alors que le bureau politique du parti n’a pas fini de régler les cas Kint Aguiar et François Abiola que ce dernier s’est résolu à émietter les voix du Madep dans le Plateau en portant sur les fonts baptismaux le Mouvement espoir du Bénin (Meb). Un nouveau casse-tête pour Séfou Fagbohoun et Antoine Kolawolé Idji. L’impasse est encore latente au sein de cette formation politique qui s’efforce à colmater les brèches dans le Plateau, son fief originel. L’inertie politique a également gagné le rang des « Tchoco-Tchoco ». Maître Adrien Houngbédji a gardé jusque-là son mutisme. Il a été, pendant tout ce temps, absent des débats politiques malgré les invectives de quelques acteurs politiques. Seul, Lazare Sèhouéto de l’alliance Force Clé a tenté vertement d’exprimer la position de son parti politique par rapport au vote de la loi sur la Liste électorale permanente informatisée (Lépi) à l’Assemblée nationale. Une démarche d’opposant fort louée au sein de l’opinion même si le contenu de la déclaration est abject. Et depuis lors, plus rien. Des acteurs de la société civile, des éveilleurs de conscience se sont finalement mis dans la danse pour tenter de jouer le rôle dévolu à l’opposition. Ils n’ont de cesse d’interpeller les barons politiques de la faction « G » et « F » à prendre effectivement conscience de leur rôle et à jouer pleinement leur partition dans le jeu démocratique qui fonctionne en termes de mouvance et d’opposition. Un appel fort qui semble être enfin reçu par Adrien Houngbédji, Bruno Amoussou, Séfou Fagbohoun, Antoine Kolawolé Idji, Léhady Vinagnon Soglo et consorts qui ont décidé, hier jeudi, de battre les pavés pour une préoccupation déjà prise en compte par le gouvernement. Il s’agit essentiellement du payement de la prime de motivation aux Agents permanents de l’Etat (Ape) et aux contractuels de l’Etat officiant dans le domaine de la santé. On se demande alors les vraies raisons de cette marche pacifique des « G » et « F » si ce n’est pour jouer le maintien sur la scène politique à l’approche des joutes électorales de 2011. Les opposants non déclarés auraient mieux faire.