Les opposants dans les rues hier
Simple balade (Il s’agit d’une marche test)
29.05.2009
Annoncée à grands renforts médiatiques, la fameuse marche des militants de l’Union fait la Nation a effectivement eu lieu hier. Ils ont battu les pavés pour dénoncer ce qu’ils appellent « l’indifférence du gouvernement face aux préoccupations des agents du secteur de la santé ». Mais au-delà de ce show médiatique, on comprend aisément que l’objectif des G et F est de diaboliser à nouveau le régime du Dr Boni Yayi. Mais sans grande surprise, Houngbédji, Idji, Soglo, Amoussou, Sèhouéto et consorts se sont plutôt ridiculisés et discrédités.
Les problèmes du secteur de la santé ne datent pas d’aujourd’hui. La mauvaise gestion du personnel de même que leur traitement salarial ne sont pas des faits nouveaux. La « pourriture » à laquelle les opposants font allusion a commencé il y a plus de 10 ans. Et paradoxalement, il se fait que ce sont ceux qui ont créé cette situation de « pourriture » qui dénoncent aujourd’hui le gouvernement en place. La belle preuve, au moment où Antoine Idji Kolawolé était aux affaires au parlement, les deux grands syndicats du Cnhu ont demandé à le rencontrer afin de lui exposer leurs préoccupations. Mais en vain. Or, la « pourriture » était déjà à son sommet. Pourquoi veut-on parler aujourd’hui du non équipement des hôpitaux alors que le projet Hia (Hôpital d’instruction des armées) initié en leur temps n’a jamais connu un aboutissement heureux ? Les sous affectés à ce projet auraient même été dilapidés. Qu’a pu faire Bruno Amoussou à la tête de la coordination de l’action gouvernementale sous Kérékou pour régler les problèmes des travailleurs? Un adage populaire dit que lorsqu’on n’a rien de concret à dire on se tait.
L’opposition est de mauvaise foi lorsqu’elle s’en prend au gouvernement qui, malgré les effets de la crise économique, financière et alimentaire, ne cesse de faire des efforts considérables pour mettre les travailleurs dans les meilleures conditions de vie. Il ne faut pas que des politiciens au soir de leur vie monnaient la misère matérielle du peuple pour faire un chantage à l’exécutif. C’est une manière de se moquer du personnel de la santé. Si c’est pour tromper leur vigilance, Houngbédji, Bako, Saley et leur bande doivent savoir qu’ils sont très loin des objectifs de 2011. Tout le monde sait par quelle alchimie ils sont arrivés à mobiliser les marcheurs professionnels d’hier. Des bonnes dames d’Akpakpa ont reconnu avoir été approchées pour aider à gonfler le nombre de manifestants. Le taux de participants devrait être plus intéressant. C’est ridicule de constater que ni les Soglo et leurs alliés n’ont pas réussi à ratisser large autour de leur initiative dont le seul objectif est de montrer à la communauté international que des citoyens meurent en silence au Bénin. De toutes les façons, le peuple n’est pas dupe.
Léonce HOUNGBADJI
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