lundi 31 août 2009

Assemblée générale de l’Union pour la majorité présidentielle plurielle : L’UMPP se donne un visage (Grégoire Laourou élu président)






La réélection du Docteur Boni Yayi à la tête du pays en 2011 est un devoir d’honneur et de dignité et un défi que ses partisans entendent relever. Mais pour le faire ces derniers s’organisent au sein de l’Union pour la majorité présidentielle plurielle (UMPP). Sous la férule du conseiller spécial du chef de l’Etat Amos Elègbè, l’UMPP a tenu son assemblée générale samedi dernier au Musée da Silva à Porto-Novo. A l’issue de ces assises, le bureau de l’Union a été mis en place et c’est le député FCBE Grégoire Laourou qui a été élu président de l’UMPP.

Par : Hermann MIGAN (coll.)

L’Union de la majorité présidentielle plurielle (UMPP) a tenu le samedi 29 août 2009 au Musée da Silva à Porto-Novo son assemblée générale. Députés membres de l’UMPP, chefs de partis politiques, responsables des mouvements et associations, personnalités membres de l’union de la majorité présidentielle plurielle et les membres du comité de suivi composé des représentants des partis signataires de la charte de l’union de la majorité présidentielle. Tout ce beau monde a fait le déplacement de la capitale de notre pays pour prendre part à cette assemblée générale au cours de laquelle le bureau de l’union a été mis sur pied. Il est revenu au conseiller spécial du chef de l’Etat Amos Elègbè de prononcer l’allocution d’ouverture. Il a félicité les membres du comité de suivi au nom du Président de la République qui lui a expressément demandé de leur transmettre son amitié et leur renouveler son soutien pour le travail abattu, expression de leur disponibilité, de leur esprit patriotique et de leur foi en l’avenir de notre pays ‘’ Le Bénin que nous voulons démocratique, prospère et émergent a besoin de l’union de tous ses enfants’’, a martelé Amos Elègbè. Pour lui, les présentes assises se tiennent à un moment crucial de l’histoire de notre pays qui subit lourdement les conséquences socio-économiques de la crise financière internationale doublée d’une crise énergétique et sociopolitique au plan national. Dans un tel contexte ajoute le conseiller spécial du chef de l’Etat, la responsabilité de ceux qui ont choisi d’accompagner le président Boni Yayi est grande. A noter que les congressistes ont fait montre de beaucoup de sérieux pour examiner les différents points inscrits à l’ordre du jour de cette assemblée générale. Ces points sont relatifs à l’examen et à l’adoption du règlement intérieur de l’Union et à l’élection des membres de ses organes dirigeants, notamment le bureau exécutif et le secrétariat permanent. A l’issue de cette élection précédée d’un débat très riche, c’est l’actuel président de la commission des Finances à l’Assemblée nationale, le député Grégoire Laourou qui a été désigné pour présider aux destinées de l’UMPP au cours des prochaines années. Les congressistes ont reconnu en cet ancien ministre des Finances du Président Mathieu Kérékou, d’importantes qualités dont la pondération et la compétence. Le vice-président a nom Idrissou Ibrahima, le rapporteur général, Candide Azannaï et le secrétaire général permanent, madame Anne Adjaï Cica. Installés à moins de deux ans de l’élection présidentielle de 2011, les membres du bureau de l’UMPP ont pris l’engagement d’œuvrer ensemble pour une fin heureuse du quinquennat actuel du Président Boni et pour lui assurer sa réélection à l’issue du prochain scrutin présidentiel.

Telle a été aussi la volonté exprimée par l’ensemble des congressistes qui ont chanté à l’unisson l’hymne de la réélection de Boni YAYI en 2011. Pour qu’il en soit ainsi, ils ont promis de se mettre résolument au travail pour atteindre cet objectif. Lire ci-dessous la liste des membres du bureau de l’UMPP.

Voici la liste des membres du bureau

Président : Grégoire Laourou

Vice président : Idrissou Ibrahima

Rapporteur : Candide Azannai

Secrétariat permanent : Anne Adjai Sika

Secrétariat permanent adjoint : Timothée Adanlin

Trésorier général :Dah Gbèdiga Adjabo

Secrétaire à l’organisation : Camille Fagnissè

Responsable à la jeunesse : Ali Houdou

Responsable aux relations extérieures : Antoine Alabi Gbèdan

Secrétariat administratif : Isidore Gnonlonfoun

adjoint au secrétaire administratif : Zéphérin Kindjanhoundé

Affaires féminines : Hélène Aholou Kéké

Affaires féminines adjoint :Léa Akotchéto

Secrétaire adjoint à l’organisation : Adé Louis

Secrétaire adjoint à la jeunesse : Jean Michel Abimbola

Présidentielles de 2011 L’Undp pour la réélection de Boni Yayi




Les élections présidentielles de mars 2011 approchent à grands pas. Dans les états-majors politiques, la veillée d’arme a déjà commencé. Pour ces joutes électorales, l’Union nationale pour la démocratie et le progrès (Undp) a déjà son oiseau rare. Sans surprise. Il s’agit de l’actuel président de la République, le Dr Boni Yayi.

Pour opérer ce choix, l’Undp n’a pas trop réfléchi parce que marquée par ses multiples prouesses à la tête de l’Etat. Elle entend travailler plus que par le passé sur le terrain pour lui permettre de terminer son mandat en beauté, afin de rempiler. Comme un seul homme, les militants, militantes et sympathisants de ce parti n’entendent pas jouer les seconds rôles dans le cadre de ce scrutin capital. C’est du moins ce qu’il faut retenir de l’entretien que certains de ses hauts cadres ont eu vendredi dernier avec le Chef de l’Etat, à la Marina. A l’issue de l’audience, Jean-Claude Codjia, président de l’Undp, a laissé entendre que son parti est résolument ancré dans le changement, et travaillera pour la réélection du Chef de l’Etat. A travers l’Union de la majorité présidentielle plurielle (Umpp), l’Undp entend désormais se faire remarquer. Même si elle a pris l’engagement de formuler de temps en temps des critiques constructives au gouvernement pour lui permettre d’avancer, le président de la République peut donc compter sur ce soutien franc de taille. L’Undp n’est pas n’importe quel parti dans le gotha politique national. Forte de ses deux députés à l’Assemblée nationale et ses conseillers communaux et locaux à la base, elle a son mot à placer dans le vote de mars 2011. C’est pourquoi son soutien est très important. Mme Anne Adjai Sicca qui était aussi au cabinet présidentiel ne dira pas le contraire. C’est dire que contrairement à certaines allégations, l’Undp ne soutiendra pas un autre candidat autre que Boni Yayi en 2011. Elle a eu le courage de clarifier encore une fois sa position. Et c’est cet exercice que devraient faire tous les partis politiques se réclamant de la mouvance présidentielle.

Léonce Houngbadji

samedi 29 août 2009


En essayant de circonscrire la manière dont les jeux se font et se défont dans la République, on s’aperçoit que les différents acteurs de développement dénaturent le jeu politique au point d’enliser l’émergence visée par Boni Yayi dans un gouffre abyssal. On est tenté de dire que le Béninois est naturellement hostile à tout ce qui peut contribuer à assurer son mieux-être. Et cela incite à de profondes réflexions.

2006 a servi de repère important pour la renaissance au Bénin. L’avènement du Changement qui s’est accompagné d’un vent d’espoir a été un véritable détonateur pour la remise à jour des comportements rétrogrades. Au bout de 3 ans jour pour jour, les anciennes habitudes ont refait surface. La corruption a repris avec force véhémence. Ce paradoxe qui s’est traduit par la résurgence d’une affaire comme la Cen-sad s’est révélé une véritable porte ouverte pour les mouvements sociaux les plus incisifs des temps modernes.

Les centrales syndicales se sont prévalues du caractère scandaleux de ce dossier pour prendre d’assaut les rues. La résistance du pouvoir central n’a pu infléchir leur élan. Malgré les multiples rebondissements, leurs responsables l’ont fait vaille que vaille. Cette situation a débouché sur les incursions de l’Ige dans la gestion des fonds alloués par les structures de l’Etat à l’animation de la vie syndicale. Perçu comme une vérification de mauvais aloi, ce contrôle a suffi pour qu’il ait un véritable bras de fer entre les syndicats et le pouvoir central. De polémique en polémique, ce malaise a déteint sur les activités des syndicats sectoriels. Particulièrement névralgique, le syndicat du ministère des finances et de l’économie s’est mis dans la danse et cela a produit de graves incidences sur les différentes activités du pays.

A-t-on besoin de s’interroger sur l’état de la barbe du vieillard lorsqu’on sait qu’il a brûlé. Les autres syndicats de base ont également exprimé leur ras-le-bol. Il s’agit du syndicat du ministère de la fonction publique et du travail, de celui de la communication et des syndicats du secteur de l’éducation qui menacent quant à eux d’hypothéquer la prochaine rentrée scolaire. En tout et pour tout, les motifs d’entrée en grève sont variés mais laissent perplexes.

Pour l’essentiel, les différents secteurs de la vie économique et sociale du pays sont quasiment paralysés. Ils sont marqués par le retard récurrent des travailleurs au service. C’est sans insister sur le caractère moyen-âgeux de l’accueil des usagers dans les différents services de l’administration publique et le désoeuvrement improvisé des agents de peu de foi, du moins de conscience professionnelle.

Pire, certains agents se permettent le vilain luxe de s’absenter en se prévalant d’un refrain protecteur : « il s’est levé ». Pendant ce temps, un costume témoin est déposé sur le siège de l’absentéiste sectaire. Les femmes absentéistes quant à elles délaissent subtilement leurs chaussures sous prétexte qu’elles sont allées au toilette. Dans les faits où va le Bénin ? De part leur comportement, les agents indélicats tapis dans les différents secteurs du pays conduisent l’économie du Bénin vers un naufrage qui ne dit pas son nom. Tout est fait pour que la nouvelle ère qui s’est ouverte comme pour apporter une lueur d’espoir s’estompe. En terme court, il a lieu de dire que les Béninois abdiquent devant le développement.

Que dire des intrigues politiques

Le jeu de ping-pong qui était fait pour agrémenter le paysage politique s’est révélé du coup malsain. Des propos régionalistes, on en est arrivé à des déclarations vexatoires et provocatrices avant d’écumer des ulcères verbaux teintés d’incitation à la violence. Encore faudrait-il souligner les quelques attaques frontales des opposants qui empruntent le chemin du spectaculaire pour redorer le blason d’un équilibre du tac au tac et du sensationnel. Le mal dans tout cela est que certaines informations viennent intoxiquer l’atmosphère au point de réveiller le flair des sapeurs pompiers et le rôle des coursiers reprend avec force, qui pour apaiser un camp qui pour éteindre le feu chez l’autre. Le peuple n’est pas dupe. Le mieux à faire est la question centrale qu’est le développement.

Pierre TCHIBOZO

Déballages sur le Président YAYI et ses collaborateurs : « Les contre-vérités de Pierre Osho », selon Amos Elègbè






Dans une interview accordée à un quotidien de la place en début de semaine, l’ancien ministre de la Défense nationale du Président KEREKOU, Pierre OSHO, s’en est pris vertement au régime du changement et à l’entourage immédiat du Président de la République. Le cœur bouffi de haine et non d’amitié comme il a tenté de le faire croire, il s’est particulièrement attaqué à son ex-collègue Amos Elègbè, actuellement conseiller spécial aux affaires politiques de Boni YAYI, dans des contre-vérités indignes d’un historien de formation. Même s’il a l’excuse de n’avoir presque jamais exercé cette profession dont il a troqué très tôt la veste contre celle du tristement Parti de la Révolution Populaire du Bénin (PRPB).

Par : Arsène AMETOYONA

Sorti par la petite porte du gouvernement du Président Mathieu Kérékou, à quelques mois de la fin du dernier quinquennat du Général, Pierre Osho, pour les observateurs attentifs de la vie politique nationale, a de bonnes raisons de chercher aujourd’hui à reconquérir le cœur perdu de l’homme du 26 octobre 1972. C’est à juste titre que dans l’interview qu’il a accordée en début de semaine à un quotidien de la place, l’ancien ministre d’Etat chargé de la Défense nationale et probable candidat à l’élection présidentielle de 2011, a tenté de peindre en noir les performances économiques réalisées en trois ans seulement par le Président Boni YAYI même les plus évidentes, mettant ainsi à l’actif du régime défunt la plupart des infrastructures qui ont changé le visage des grands pôles urbains du Bénin,ces deux dernières années. Se refusant à une analyse réaliste de l’actualité sociopolitique nationale, Pierre Osho a préféré s’arrimer sur les positions politiciennes du G4 dont il dit épouser le combat pour fustiger la gestion actuelle du pays par le régime du changement qui place au cœur de ses actions le développement intégral du Bénin. Cela ne peut d’ailleurs en être autrement lorsqu’on sait que celui qui s’en prend de cette façon au pouvoir, nourrit légitimement des ambitions secrètes de diriger un jour ce pays. N’ayant ni un parti politique encore moins une base électorale, l’exercice lui permet au-déla de tout de s’attirer la bienveillance des Béninois. La question est de savoir si le message de l’ancien dignitaire du comité central du Prpb a été compris par ses concitoyens. Même s’il ne passe pas comme un technocrate chevronné, le ministre Osho reste néanmoins un homme d’expériences en raison des importantes fonctions politiques qu’il a assumées au plus haut niveau de l’Etat.

Des contre-vérités

Dans cette interview, Pierre Osho n’a pas épargné l’entourage immédiat du Président de la République. Dans ce cadre, il s’est particulièrement attaqué à Amos Elègbè, conseiller spécial du Président Boni YAYI, son ancien collègue dans le gouvernement de Kérékou II avec qui, il dit partager une longue amitié. Joint au téléphone pour se prononcer sur les accusations de son vieil ami, le mis en cause refuse de lui répondre. Mais face à notre insistance, il s’est contenté de relever les contre-vérités dites sur lui et qui le présentent à l’opinion comme un membre du PRPB et un homme politique instable et aux convictions politiques à géométrie variable. « Je n’ai jamais été membre du PRPB ; universitaire, j’ai été sollicité comme cadre supérieur à apporter mon expertise au régime révolutionnaire. J’ai été à ce titre nommé Directeur général de l’Office national du tourisme et de l’hôtellerie (Onatho) et j’ai laissé comme trace à la postérité l’ex-Sheraton Hôtel aujourd’hui Bénin Marina Hôtel et l’Hôtel Tata Somba de Natitingou entre autres. Si j’avais été membre du PRPB, je n’aurais jamais été désigné comme le Rapporteur général du Comité préparatoire de la Conférence nationale des Forces vives de la Nation de Février 1990 avec le Professeur Robert Dossou comme Président de ce comité. J’ai été député à l’Assemblée nationale de 1991 à 1995, donc la première législature contrairement aux affirmations du ministre Osho et j’ai présidé un des plus grands groupes parlementaires qui s’étaient farouchement opposés à la gestion politique du Président Soglo. Je n’ai jamais été nommé conseiller ni chargé de mission du Président Soglo ; il est encore vivant, interrogez-le et il vous le confirmera. En ce qui concerne ma position politique qu’il trouve instable, je dois à la vérité vous dire que je suis membre fondateur de l’Union pour la démocratie et la reconstruction nationale (l’UDRN) qui m’a porté en 1991 à l’Assemblée nationale. Aujourd’hui, ce parti s’est mué avec l’Upp de Feu Gado Girigissou en Cap-Suru présidé par mon jeune frère, le député OBA-CHABI Dénis à qui nous avons passé le témoin au nom de la relève. On ne me connaît pas deux partis politiques de 1990 à ce jour. En quoi suis-je alors instable ? Je crois que les motivations de mon ex-collègue sont ailleurs que dans les contre-vérités dites à mon encontre. Du reste, j’ai servi mon pays comme un commis de l’Etat dans la loyauté et le désintéressement sans chercher à m’enrichir sur le dos de l’Etat. Je n’ai ni voiture de luxe ni palace. Et j’ai toujours refusé de m’associer à de basses besognes dans les différents gouvernements que j’ai faits », a clarifié Amos Elègbè sans autre forme de procès tout en nous remerciant pour notre démarche d’équilibre de l’information.

Malaise au sein de l’opposition non déclarée : Les griefs du G13 contre les ténors du G4





Sauf report de dernière heure, les ténors du G4 et Force Clé projettent d’organiser ce week-end, les assises des primaires à l’issue desquelles le candidat unique de l’opposition à l’élection présidentielle de 2011 sera connu. Le G13 risque d’être le grand absent de ce rendez-vous au regard de graves griefs que ses membres émettent contre les principaux leaders de l’intergroupe taxés de vouloir isoler l’allié de taille qu’ils constituent.

Par : Arsène AMETOYONA

Entre les ténors de l’Alliance G4 et leurs alliés du G13, ce n’est pas le parfait amour depuis quelques temps, malgré les apparences. On pourrait même dire sans rien exagérer que le torchon brûle véritablement entre les deux parties. Selon les indiscrétions, des membres du G13 et pas des moindres sont très remontés contre Adrien Houngbédji, Bruno Amoussou,Idji Kolawolé,Nicéphore Soglo et Lazare Sèhouéto quant à la manière cavalière avec laquelle ils gèrent l’intergroupe dans lequel leur bloc est pourtant partie prenante. Le principal grief formulé à l’encontre de ces ténors est l’isolement de plus en plus prononcé du G13 au sein du bloc de l’opposition non déclarée dont ces derniers se rendent coupables. De l’avis d’un membre influent du G13 qui a requis l’anonymat, l’intergroupe de l’opposition non déclarée a décidé à un moment donné dans un souci de cohésion et d’unité en son sein, qu’aucun des membres (G4, G13 et Force Clé) ne devrait rencontrer le Président Boni YAYI sans que cela n’ait fait préalablement l’objet d’un consensus par toutes les parties. Hélas, regrette-il, plusieurs ténors du G4 ont rencontré le Chef de l’Etat ces dernières semaines de façon solitaire sans chercher à s’en référer à l’instance faîtière de l’intergroupe. Principalement, le G13 est écarté de ces audiences et personne parmi les leaders que Boni YAYI a reçus successivement ne s’est jamais senti obligé de rendre compte des points de discussion avec la Haute Autorité. « C’est une situation d’ingratitude criarde à l’endroit du G13 qui est à l’avant-garde du mouvement de rébellion contre le régime du changement et qui a balisé le chemin au G4. Souvenez-vous des négociations que le Président Boni YAYI avaient eues avec le G13 lors de la formation de son dernier gouvernement en octobre 2008 ; au nom de la cohésion de l’intergroupe, les députés G13 approchés avaient décliné l’offre présidentielle. Mais que constatons-nous aujourd’hui ? », confie en s’interrogeant notre interlocuteur visiblement fort dépité. La question de la candidature unique au sein de l’opposition débattue à huis clos et fétichisée par un clan est elle aussi une pomme de discorde qui fâche les dignitaires du G13. Certains estiment qu’une question d’une telle délicatesse devrait être examinée avec plus de doigté voire de circonspection par rapport au tintamarre actuel dont elle fait l’objet. Face à l’ostracisme flagrant qui lui est infligé, le G13 se prépare à une clarification de peur de continuer d’être mené ainsi en bateau par des alliés qui ne respectent pas leur parole et qui utiliseraient les autres pour régler des comptes politiques. Ce n’est pas innocent si le président du groupe parlementaire G13 a affirmé, il y a quelques jours, qu’ « entre son bloc et Boni YAYI le divorce n’est pas encore prononcé ». Il s’agit-là d’un avertissement sur ce qui pourrait être à l’avenir la position réelle de ce bloc sur l’espace public national. Wait and see.

mercredi 26 août 2009

Pourquoi Boni Yayi gêne les G et F?





Le Président de la République, Dr Boni Yayi, est depuis peu la cible des acteurs de l’intergroupe G et F. Il est accusé par ses adversaires politiques d’être entré en précampagne et à cet effet marqué à la culotte par ces derniers qui ont, par ricochet, fait entrer dans la danse les responsables des centrales syndicales. Mais Boni Yayi est décidé à être, chaque jour que Dieu fait, proche des difficultés du peuple afin de relever les défis de la crise économique et soulager le quotidien des Béninois. Et voilà ce qui gêne les opposants non déclarés qui ont peur de le voir engranger assez de points dans la perspective de 2011.



Boni Yayi ne lâchera pas l’affaire. Tant qu’il sera disponible, il se déplacera lui-même pour toucher de très près le quotidien des Béninois. Il est vrai que les sorties très médiatisées du Chef de l’Etat gênent ses adversaires politiques. Mais il n’a pas le choix. Tout le peuple se souvient du scenario de 1996. Un scenario monté de toutes pièces et qui avait malheureusement fait partir le Président Nicéphore Soglo alors Président très populaire mais vomi par les vautours de la classe politique. A l’époque, les médias n’étaient pas aussi développés et le travail d’Hercule était décrié. Boni Yayi veut s’éviter cette campagne de dénigrement, c’est pourquoi il se lève tôt pour expliquer ce qu’il fait et les actions futures. Le peuple a de la mémoire et ne veut plus reculer. Car, le Bénin risque de faire plusieurs années en arrière, 20 selon certains.


Pour le moment Boni Yayi est le seul qui gouverne de manière concertée et les résultats sont là : lutte contre la corruption, politique d’infrastructures modernes, microcrédits aux plus pauvres, restructuration du système portuaire en vue de sa compétitivité dans la sous-région, la révolution verte ainsi que la mise en œuvre du Programme américain du Millenium Challenge Account Bénin. Voilà le travail que fait Boni Yayi et qui gêne les opposants. Ils sont bien conscients que les effets de ce travail de fourmi du chef de l’Etat aura son effet en 2011. Ainsi, ils veulent l’empêcher de jouir des fruits de ce travail avec le peuple qui veut le voir rempiler aux présidentielles de 2011. Alors ils sont rentrés dans la danse avec leur campagne de désinformation et de diabolisation tous azimuts. Mais le peuple n’est pas dupe. Il sait distinguer le bon grain de l’ivraie. Nous devons oublier les rivalités politiques s’il est vrai que nous cherchons tous le développement de notre pays le Bénin. Nous devons travailler comme le docteur Boni Yayi pour nous faire respecter comme une démocratie apaisée dans la sous-région. Bientôt nous allons franchir l’étape de la lépi, une première dans notre histoire, pour des élections crédibles et apaisées. Travaillons plutôt à relever le défi de la liste électorale permanente informatisée au lieu de trouver à chaque fois des pépins sur l’œil de Boni Yayi toujours prêt à relever tous les défis de développement.


Quotidien Le Meilleur