jeudi 8 octobre 2009

La balade des vétérans de la république

La commune de Dangbo a connu hier une grande affluence occasionnée par la marche de protestation des leaders politique de l’opposition réunies au sein du collectif des Partis politique l’ ’’Union fait la Nation’’ qui au regard du refus du régisseur de la prison civile de Porto-Novo de les autoriser à rendre visite Lundi dernier au maire Clément Gnonlonfoun, ont préféré prendre par les rues pour dire leur ras-le-bol.


Un ras-le-bol qui n’a d’ailleurs pas son sens d’autant plus qu’il ne s’agit là que d’une récupération politique, stratégie dans laquelle est désormais passé maîtres les ténors de la classe politique de l’opposition. En effet, cette marche organisée de concert avec les populations pour leur faire croire qu’ils sont préoccupés par la situation de détention du maire de Dangbo est une duperie car du recoupement des faits, il se fait évident que c’est juste une manœuvre politique pour endormir le peuple et ainsi indexer le gouvernement comme étant la source de tous leurs malheurs.


En fait, il ressort de nos investigations que les ténors de l’opposition étaient parfaitement conscient du régime sous lequel le maire de Dangbo était incarcéré et donc qu’il n’avait pas toute latitude de recevoir des visites.


Dans ces conditions, il apparaît face à la suite des événements découlant du refus du régisseur que les ‘’G’’ et ‘’F’’ ne visaient qu’un seul objectif au travers de leur déplacement sur la prison civile de Porto-Novo, celui d’attirer sur eux les projecteurs en vue de passer pour des victimes et avoir de la matière pour dénoncer le gouvernement dans ce qu’ils qualifient de violation des libertés.


Pour les analystes de la vie politique, cette descente des ‘’G’’ et ‘’F’’ à la maison de détention de Porto-Novo est une stratégie du collectif ’’Union fait la Nation’’ pour cristalliser les attentions sur eux afin de bâtir leur popularité qui s’en va sans cesse décroissante du fait de leur incapacité à défendre les idéaux de développement, de paix et surtout de préservation du climat de paix à l’instar du chef de l’Etat.


En clair, il s’agissait pour eux de profiter autant que faire ce peut de cette tribune pour attirer les attentions sur eux et montrer qu’ils sont à l’écoute des populations alors que c’est juste de la poudre jetée aux yeux des paisibles citoyens.


C’est dire donc que plus les échéances présidentielles prochaines s’approchent, plus les masques tombent et les stratégies politiques grégaires des opposants se font révélatrices de toute la mauvaise foi et de toutes les incongruités et bassesses dont ils sont capables juste pour déstabiliser le régime du changement et conquérir le pouvoir en 2011.


Léonce B. Okou
Par Voir le Bénin bien Construit

vendredi 2 octobre 2009

Honte à la médiocrité de l’intellectualité oppositionnelle.



Dans leur visée manichéenne de vouer aux gémonies le gouvernement et son chef, le docteur Boni Yayi, l’opposition dite non déclarée ne recule devant rien pour mélanger mouchoirs et torchons, pour semer doute et confusion dans l’esprit des populations et pour donner libre cours à leurs esprits revanchards sur fonds de règlements de comptes politiques.
La semaine de la paix organisée récemment par le Pnud au Bénin et boycottée par l’opposition dite non déclarée, a définitivement ramené à la raison ou désillusionné tous ceux qui pensaient qu’on faisait une guerre méchante à cette partie de la classe politique.
En effet, à la lecture de la réponse de la représentante résident du système des Nations Unies au Bénin au collectif des partis politiques de l’opposition, on peut se rendre à l’évidence aujourd’hui que les béninois doivent avoir honte, à plus fortes raisons les cadres, les intellectuels et l’élite béninoise toute entière.
Cette réponse fait la preuve que l’analyse sur les atouts évidents de Boni Yayi est pertinente dans le sens où la réponse de la représentante du système des Nations Unies montre que l’opposition fait feu de tout bois d’une part et d’autre part, que leurs prises de position n’est basée sur rien d’objectif, quoique sur le fond, ils aient avancé quelques faits qualifiés à leurs yeux d’attentatoires à la paix dont se serait rendu coupable le gouvernement dans un passé récent quand bien même on ne peut en attester de la véracité.
En revanche, c’est sur la forme que porte la critique de Madame Nardos Békélé-Thomas à savoir que c’est un crime de lèse majesté cette absence manifeste de l’opposition à un forum à caractère international comme celui de la clôture de la semaine de la paix dans le cadre de la commémoration de la journée mondiale de la paix organisée tous les 21 septembre de chaque année et pour laquelle elle a été invitée.
Et c’est à ce niveau de la forme que nous sommes appelés à nous interroger aujourd’hui sur la capacité de l’opposition à assumer son rôle d’opposition constructive à l’avancement de la démocratie dans la gestion des intérêts du peuple. L’opposition fait preuve d’une logomachie dont le verbe est stérile et insipide.
De plus, elle fait la preuve qu’elle est sans boussole, sans cahier de charge et donc sans responsabilité. En clair, elle fait honte aux actions éclatantes de la législature de l’ancien président Nicéphore Dieudonné Soglo.
Et il est de bon ton aujourd’hui de se poser la question de savoir ce que diantre fait Soglo et la Rb dans cette marre nauséabonde d’inculture, d’inconscience politique, de maladie infantile de la démocratie et de l’arrivisme. Une simple robe qui fait échec aux incuries d’un complexe des caleçons pantalonnés. Honte ! Honte ! Honte à la médiocrité de l’intellectualité oppositionnelle.

Proposé par RAYMONDO

samedi 26 septembre 2009

Yayi, l’opposition et 2011





Dans moins de deux ans, le peuple béninois sera à nouveau appelé aux urnes pour élire le président de la République. Cet exercice que les Béninois se préparent à accomplir pour la cinquième fois depuis le début du renouveau démocratique s’annonce très ardent, ceci du fait de l’appétit vorace de l’opposition non déclarée qui cherche à tout prix à conquérir le pouvoir. Soit. Mais force est de constater que sans le savoir, cette opposition composée de ceux là qui avaient déjà montré de quoi ils sont capables, se fourvoie. Elle se fourvoie dans la mesure où, loin de proposer aux Béninois un projet de société digne du nom, ces leaders se versent dans des attaques tonitruantes contre Boni Yayi.

Ils ne ratent aucune occasion pour déblatérer sur sa personne, malgré les efforts perceptibles de ce dernier dont ils sont pourtant conscients. Aujourd’hui, ils (ces leaders de l’opposition non déclarée) ont commencé par fatiguer les Béninois qui, malgré les quelques erreurs de Boni Yayi lui témoignent leur reconnaissance. Puisque seuls ceux qui ne font rien sont exempts d’erreurs. Si tant est qu’ils veulent le pouvoir comme ils se plaisent à le chanter à longueur de journée, qu’ils présentent aux béninois un programme qui va battre en brèche celui que Boni Yayi est en train d’exécuter. Au cas contraire, le risque est grand qu’ils se ridiculisent par les populations qui ne sont pas dupes. Boni est aujourd’hui mieux que quiconque malgré ses erreurs. L’alternance en 2011, ma foi ne sera pas chose facile pour ceux qui y rêvent. Le sort de Yayi n’est pas celui de Soglo. L’attente sera bien longue.
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jeudi 17 septembre 2009

L’axe Kérékou-Yayi se renforce : L’opposition panique


Une panique s’empare de l’opposition béninoise qui constate au fil des jours que l’axe Kérékou-Yayi se renforce en dépit des nombreuses tergiversations et autres coups bas fomentés pour opposer les deux hommes. Les ténors de l’opposition devront comprendre au plus tôt que ce tandem est le meilleur qui œuvre pour le développement effectif du pays. Sionon, la pilule sera amère en mars 2011.

Existent-ils des personnalités et principalement des hommes politiques au Bénin qui ont intérêt à ce que le Président Boni Yayi devienne des ennemis sur le plan politque ? Certainement les ténors de l’opposition qui voient en cet axe un tandem gagnant en 2011. Hier, il a fallu que le Président Yayi rende une visite de courtoisie au Président Kérékou dans les filaos pour que les esprits soient encore surchauffés. Les calculs politiciens de 2011 commencent donc à inquiéter. On se rappelle que la descente de l’ancien locataire de la Marina il y a quelques jours avait laissé libre cours à des commentaires tous azimuts et- les sceptiques qui ne croyaient pas encore à cette union ont inventé des histoires pour opposer les deux hommes d’Etat. Mais c’est sans compter avec l’esprit de discernement du général Mathieu Kérékou qui connaît mieux que quiconque les opposants qui font des pieds et des mains pour semer de la zizanie dans le pays. Après deux heures de discussions la semaine dernière, Kérékou et Yayi se sont donc revus pour certainement mener des réflexions sur des sujets d’importance capitale. Certains estiment que le remaniement qui est très imminent est le principal sujet qui a préoccupé les deux Chefs d’Etat. D’autres pensent encore que les bases sont en train d’être jetées pour la prochaine présidentielle. Ce qui est fondamental dans cette relation à ne pas négliger est que l’intervention du Général Mathieu Kérékou à certains moments cruciaux au Bénin a forcément un impact sérieux sur l’opinion publique nationale et même internationale.

Et c’est justement le bénéfice de cette aura et de ce charisme du kaméléon qui observe tout que redoutent les ténors de l’opposition. Le Général Mathieu Kérékou est un leader charismatique de renommée internationale au point où les grands blocs politiques qui se forment n’arrivent pas à aller contre ses aspirations. Les têtes de pont de l’opposition pour avoir vécu assez d’expériences politiques avec lui le redoutent pour ses prises de position radicales et très inspirées. Et c’est justement pourquoi, les principaux ténors de l’opposition, à plus d’un an de la présidentielle redoutent ce rapprochement qui va certainement leur être préjudiciable sur le plan politique. Ceux qui doutaient encore du renforcement de cette relation doivent comprendre que les nombreuses interprétations qui visent à opposer les deux hommes sont erronées et qu’il va falloir se raviser. Autrement, la surprise sera très désagréable sur le plan politique pour les cœurs les plus sceptiques. Car, la rupture entre les Président Kérékou et Yayi n’est pas pour demain compte tenu de l’expérience politique que détient le Général.

Cécil Ahouélété ADJEVI
Option infos

samedi 12 septembre 2009

Visite de l’ancien Chef de l’Etat à l’actuel locataire de la marina : Kérékou confirme son soutien à Yayi



La descente à la Présidence du Président Mathieu Kérékou vient clouer le bec aux nombreux détracteurs du pouvoir en place qui estiment depuis un certain temps que c’est le divorce entre Mathieu Kérékou et Boni Yayi. Ce geste du Général vient plutôt prouver à la face du monde qu’il sait dépasser les petites manigances des politiques assoiffés du pouvoir.

Les nombreux détracteurs au régime qu changement qui voyaient une forte opposition du général Mathieu au Président Boni Yayi doivent normalement se la boucler. Par ces temps de grandes tractations politiques sur fond d’invectives et de manœuvres de toutes sortes pour faire monter la tension entre l’actuel et le précédent Chef d’Etat, il n’était pas évident que le Général Mathieu Kérékou rende une visite au Président Boni Yayi. Tellement l’opposition artificielle conçue à dessein par certains hommes politiques avaient atteint un niveau inquiétant. Les informations faisaient état d’une montée de tension entre les deux hommes au point que certains se demandaient si ce n’était pas la rupture totale. Pour justifier cette séparation artificielle qui n’existait que dans la tête de certains Béninois qui voulaient apparemment atteindre un objectif, on évoquait à tort ou à raison l’histoire du livre « Mon combat pour la parole », un ouvrage rédigé par l’actuelle ministre de la micro finance, Réckya Madougou.

La descente, mercredi dernier, du Président Mathieu Kérékou au palais de la marina est bel et bien la preuve que les relations entre les deux hommes d’Etat sont au beau fixe. On comprend que l’existence des problèmes même s’ils n’étaient pas de l’imagination n’a pas fait céder le pont entre les deux hommes. Etant un expérimenté de la gestion du pouvoir étatique et bien ancré dans le système politique béninois tel qu’il fonctionne actuellement, le Général Mathieu Kérékou a certainement su dépasser les différents commentaires qui visaient à l’opposer à Boni Yayi. Les discussions ayant duré plus de deux heures, on comprend aisément que c’est parce que les sujets abordés par les deux hommes étaient d’une importance capitale. De plus, par ces temps de turbulences politiques, les conseils et autres astuces dont aurait besoin le Président Boni Yayi pourraient éventuellement venir du côté de l’ancien Chef d’Etat, bien averti des réalités politiques béninoises et les intrigues politiques dont peut être victime son successeur. Connu pour son esprit de paix et sa détermination à consolider les bases de cette paix, le Président Mathieu Kérékou n’aurait jamais voulu que le Bénin s’embrase. Compte tenu des de l’expérience politique du vieux qui a fait les arcanes du pouvoir, il serait inconcevable qu’il décide de s’opposer aux bonnes initiatives entreprises par le Président Boni Yayi sur le plan du développement. Mathieu Kérékou, mieux que quiconque maîtrise les véritables problèmes liés à la gestion du pouvoir au Bénin. Qu’il décide de rendre une visite de courtoisie à Boni Yayi dans un climat politique relativement tendu, cela mérite d’être positivement apprécié par des Béninois épris de paix. C’est aussi la preuve que le « Kaméléon » ne cessera jamais d’étonner les Béninois qui ont du mal à le maîtriser et qui sont obligés de faire croire qu’il est au centre des grandes tractations menées actuellement contre le pouvoir du Président Boni Yayi.

Cécil Ahouélété ADJEVI ( Option infos )

Présidentielles 2011 : Et si le G13 s’alliait à Boni Yayi pour combattre le G4 et Force Clé ?



L’exclusion du G13 de la signature du protocole d’union entre le G4 et Force Clé continue de nourrir les commentaires et les conversations. Et le déroulement de l’actualité ces derniers jours vient en rajouter aux suspicions faisant état d’un ralliement du G13 à la mouvance présidentielle plurielle.

En effet, après leur mise à l’écart de la signature du protocole, le malaise qui couve actuellement au sein de l’Union Nationale pour la Démocratie et le Progrès (Undp), membre de la mouvance présidentielle plurielle et en même temps membre fondateur du G13, la démission de l’Honorable Rachidi Gbadamassi dudit regroupement politique suivi aussi de la démission de certains partisans de renom.

Les analystes politiques les plus avisées y voient déjà la mort prématurée du regroupement et donc son l’arrivée en pompe au sein de la mouvance présidentielle surtout que déjà certains hommes politique membre du G13 auraient accepté les postes ministériels à eux brandis par le gouvernement. La chose ne saurait étonner personne car qu’il nous souvienne que le G13 n’ s’est jamais déclarée de l’opposition mais plutôt de la majorité présidentielle avec seulement quelques points de désaccords avec la gestion du pouvoir.

Or depuis quelques jours, en prélude au remaniement ministériel et au fur et à mesure qu’on se rapproche des échéances présidentielles prochaines, ce regroupement s’éloigne pour sa part de plus en plus de l’opposition surtout avec l’incertitude de plus en plus accentuée de la candidature de l’actuel président de la BOAD, Abdoulaye Bio Tchané.

Ainsi, il ne serait donc pas étonnant de voir le G13 s’afficher publiquement aux cotés du chef de l’Etat qui pour sa part ne ménage aucun effort pour préserver la cohésion nationale et apaiser les foyers de tension. C’est dire donc que les démissions de Gbadamassi et de Danhissou pour ne citer que ceux là étaient une pure stratégie d’attaques contre le G4 et Force Clé, qui désormais s’affiche contre la gestion du pouvoir du changement, pour préparer leur entrée publique dans la mouvance présidentielle plurielle.

Comme quoi, en politique rien n’est jamais joué d’avance. Et ce n’est pas Issa Saley qui dira le contraire.

L. B. O.