jeudi 18 juin 2009

Soglo et Yayi, main dans la main


Les Présidents Boni Yayi et Nicéphore Dieudonné Soglo ont fait preuve d'une solidarité exemplaire à Libreville et ont d'ailleurs laissé une bonne impression au peuple béninois et même aux Africains. Ce tandem qui si bien marché a-t-il été à la base de la présence non remarquable du Président du Prd, Maître Adrien Houngbédji? Ce qui est sûr, on a très peu vu le leader des Tchoco-Tchoco aux obsèques de celui dont il serait l'Avocat et un ami particulier.

C'est d'abord par l'emprunt d'un même vol pour se rendre dans la capitale gabonaise qui a été perçu comme une coïncidence heureuse aux yeux des béninoise qui y voient d'ailleurs un bon tandem. Ensuite, les événements se sont déroulés en symbiose dans le palais présidentielle au Gabon et ont même séduit certains observateurs de la vie politique nationale.
Même si le fait peut être interprété comme une coïncidence en apparence, beaucoup de Béninois y voient et y lisent un acte divin et très honorable pour la nation béninoise entière.
Ce qui est curieux aux yeux de certains Béninois était également la présence peu remarquable de maître Adrien Houngbédji. On se demande si c'est le tandem Yayi-Soglo qui l'a fait éclipser dans les entourages. Ce qui était plaisant est que l'occasion a été très propice à la délégation béninoise composée du Président Boni Yayi, de Nicéphore Soglo, de Mathurin Nago et de la première dame Madame Chantale Yayi pour prouver la solidarité et lunion des fils et filles du Bénin en dehors des frontières.
Le moment le plus pathétique au cours duquel cette délégation béninoise a prouvé son union et sa forte entente était la période réservée à la signature du cahier des condoléances après une minute de recueillement devant la dépouille mortelle de Omar Bongo Ondimba.
Le Chef de l'Etat, le Docteur Boni Yayi a rendu la politesse à son aîné Nicéphore Soglo en lui demandant de venir ensemble avec lui. L'élégance exprimée par ce geste témoigne du respect que voue l'actuel Chef de l'Etat béninois au Président-maire Nicéphore Soglo. Tout comme Jacques Chirac et Nicolas sarkozy de la France puis Alpha Omar Konaré et Amadou Toumani Touré du mali, Nicéphore Soglo et Boni Yayi ils se sont inclinés à l'unisson devant la dépouille mortelle et ont signé le livre des condoléances ensemble.
Une geste très beau et élégant. Ce geste quoique sobre pouvait ne pas subvenir compte tenu de la tension à peine voilée qui existe au sein de la classe politique béninoise.
Mais loin des frontières béninoises et des réalités politiques, ces différentes autorités qui composaient la délégation béninoise ont montré à la face du monde que tout va bien. Cette image qui doit faire le tour du monde peut bien laisser croire qu'au Bénin, l'harmonie, l'entente, la paix et la solidarité sont encore des valeurs qui existent. A travers ce geste, c'est le Bénin qui sort bien grandi. C'est aussi la preuve que les politiques béninois quelles que soient leurs prises de positions arrivent tout de même à s'entendre sur le minimum. C'est à l'actif de la démocratie qui se doit d'être préservée.
Cécil Ahouélété ADJEVI

mardi 16 juin 2009

Majorité présidentielle béninoise


Echangeur de Godomey, réalisée sous la Présidence YAYI BONI«Convergence 2011» la continuité dans le Changement
15.06.2009 - Les pôles de mouvements pionniers de l'ère de Changement au Bénin resserrent leurs rangs pour la réélection du Président Boni Yayi en 2011. Pour plus de synergie et d'efficacité dans les actions, «Convergence 2011» ou continuité du changement, est le tout nouveau regroupement qui met en branle la mobilisation générale en vue d'une victoire certaine aux joutes électorales de 2011. «Convergence 2011» a été mis sur les fonts baptismaux le samedi 13 juin 2009 au Centre international de conférences de Cotonou (Cic).
Rencontre de retrouvailles et de relance des activités des pôles de mouvements d'avant 2006 ayant suscité et soutenu la candidature du Président Boni Yayi et création du creuset pour la continuité du Changement ou «Convergence 2011». Ce sont les temps forts qui ont occupé samedi dernier, au Centre international de conférences de Cotonou (Cic), les pionniers de l'ère de Changement au Bénin et leurs alliés.
‘'L'évènement qui nous réunit ce jour est d'une importance incontestable. En ce qu'il dénote de la volonté et de la détermination claires des militants des pôles de mouvements d'avant 2006 associés à d'autres plus récents de se redynamiser et de se réorganiser pour plus de visibilité et d'actions aux côtés du Président Boni Yayi pour le combat politique et citoyen de la continuité du Changement à partir de 2011'', précise Edgard Soukpon dans la déclaration de relance des activités et de création de «Convergence 2011».
Il s'agit donc pour les militants de ces pôles de mouvements de premières heures élargis aux organisations politiques après les élections de 2006 de se retrouver dans un creuset de dialogue franc et sincère, pour rappeler et reconstituer leur histoire commune de pionniers de l'avènement de l'ère du Changement au Bénin. Aussi est-il question d'aplanir les diverses frustrations et de s'accorder sur les corrections nécessaires à apporter aux erreurs commises sur les trois ans de gestion du pouvoir en vue de poursuivre ensemble cette histoire pour de nouvelles victoires à travers la réélection du Président Boni Yayi en 2011.
«Convergence 2011» avoue déjà à sa naissance son appartenance sans faille aux deux grandes initiatives de regroupement politique pour la cohésion et l'harmonisation efficientes de soutien aux actions du Président Boni Yayi. Il s'agit des Forces cauris pour un Bénin émergent (Fcbe) et de l'Union de la majorité présidentielle plurielle (Umpp). Selon le représentant du Chef de l'Etat Armand Zinzindohoué, le moment est donc venu de se mobiliser avec toutes les forces de la famille de la majorité présidentielle plurielle.
‘' Nous devons nous unir autour de ce qui fait notre plus grande force à savoir construire aux côtés du président Boni Yayi le Bénin émergent. Convergence 2011 renforce les Fcbe et l'Umpp'' déclare Armand Zinzindohoué. Plusieurs messages et mots de soutien ont été lus pour accompagner «Convergence 2011».
il s'agit notamment de celui de maître Max wèkè qui a dit au nom de la diaspora béninoise de Paris qu'il faut absolument accorder un second mandat au Président Boni Yayi afin de lui permettre d'achever son projet de société. Il y a eu également celui de Amos Elègbè, conseiller aux affaires politiques du Chef de l'Etat.
Joël Yanclo .
 

jeudi 4 juin 2009

Timothée Adanlin reprend-il ses marques ?

On le croyait politiquement mort après sa mission à la tête de la Haac. Erreur ! L’avènement du Changement aura permis à l’homme de sortir de sa retraite pour, derechef, s’intéresser à la chose politique. Première réapparition officielle, la mise sur pied, aux côtés d’autres formations politiques, des Forces agissantes du Changement (Fac).

Une alliance née pour soutenir les actions du président Yayi Boni. Après la conférence de presse organisée il y a quelques semaines à Godomey sur la vie du parti, la récente sortie de Timothée Adanlin date du dimanche 31 mai dernier sur « Zone Franche », une émission de débat sociopolitique, sur la télévision privée Canal3-Bénin. Au cours de cet entretien, l’ancien président de la Haute autorité de l’audiovisuel et de la communication a entre autres montré les enjeux liés à la création de l’Union pour la majorité présidentielle plurielle (Umpp) dont il est adhérent. S’intéressant à la marche de l’opposition non déclarée désormais connue sous le nom « Union fait la Nation », Timothée Adanlin a affirmé que les partis politiques qui composent ce regroupement, veulent récupérer les revendications syndicales pour aggraver la crise sociopolitique qui prévaut au Bénin. Il se pose à cet effet, selon lui, un réel problème d’éthique dans l’animation de la vie politique. L’ancien ambassadeur Adanlin a saisi cette occasion pour inviter les membres des « G et F » constituant l’opposition à rejoindre la forte mobilisation qui se draîne désormais derrière le chef de l’Etat en vue de sa réélection en 2011.

JB

mardi 2 juin 2009

L’avion présidentiel : pour que l’Etat reste grand




Pauvre, le Bénin l’est. C’est admissible. Mais ce qui l’est moins, c’est que certains de ses symboles, surtout quand ils touchent à la souveraineté nationale, le soient aussi. Le Bénin, après 49 ans d’indépendance, vient d’acquérir un avion présidentiel. C’est un événement qui mérite que l’on s’y arrête. Même si nous savons que, par ces temps de crise, ce n’est pas la tasse de thé du commun des Béninois.

Il reste que, de savoir que le Président de la République dispose désormais d’un avion, ne peut nous laisser indifférent. Cela nous change de la pratique de « l’avion stop » ou des locations hasardeuses d’aéronefs à problèmes. De vrais cercueils volants, dont un spécimen, le mois dernier, a été affrété pour amener le Président en visite d’Etat en Turquie du 8 au 11 avril 2009, puis en Iran du 12 au 14 avril.

Le cercueil volant n’a pas quitté l’aéroport Cardinal Bernardin Gantin de Cotonou, avant qu’une panne mécanique ne fût détectée : une forte odeur de fumée a envahi l’intérieur de l’avion. Conséquence : les deux visites d’Etat programmées furent annulées. « Dieu, ce jour-là, selon une expression en fongbé, ne dormait pas ». Grâce à quoi le pire a pu être évité.

Et c’est parce que nous avons ainsi bien compris les choses que le Bénin, 49 ans après son accession à l’indépendance, a réussi à se doter d’un avion présidentiel. Il s’agit d’un Boeing 727 modulable selon les besoins. Le Chef de l’Etat pourra désormais aller aux quatre coins du monde de manière autonome. Sans devoir recourir à des expédients plutôt problématiques et pleins de risques ; sans solliciter la faveur d’autres homologues mieux lotis ; sans s’en remettre au bon vouloir d’obscures compagnies aériennes plus attirés par l’odeur du fric que par celle du kérosène.

Pourquoi estimons-nous important, quoique lourd pour nos finances, de nous engager à doter la République d’un avion présidentiel ? Parce qu’il existe ce que les spécialistes appellent des dépenses de souveraineté. Celles-ci, en certains domaines, engagent notre responsabilité d’Etat souverain et plaident pour notre autosuffisance pleine et entière. Au cas où, en ces domaines, on serait incapable d’assurer et d’assumer, autant refuser d’aller à l’indépendance, autant rester une sorte de Mayotte du Golfe de Guinée. La simplification, ici, aboutit à la seule et même conclusion : tout étant encore urgent et prioritaire au Bénin, un avion présidentiel, qui confine à la folie des grandeurs pour un pays pauvre, peut toujours attendre. Réaffirmons quelques principes qui participent, chez nous, d’une conviction.

- Premièrement. Le Bénin est pauvre. Soit. Mais nous devons veiller à faire en sorte que l’Etat soit et reste grand. L’Etat est un symbole fort. C’est la représentation de ce qui nous unit. C’est le signe de ce qui développe chez nous la conscience d’être, bien que différents, des frères et des sœurs rassemblés sous une seule et même bannière, animés de la volonté de vivre en commun, sur cette portion de terre appelée le Bénin.

Dans une telle vision, un avion présidentiel, est plus qu’un simple moyen de transport mis à la disposition du premier d’entre nous. Il est la projection d’un ensemble de sentiments. Comme celui d’être prêt à donner sa vie pour son pays, en défendant, partout où besoin sera, son drapeau. Comme la fierté qu’on éprouve sur un stade de football quand le maillot de l’équipe nationale est honoré. Comme la joie que l’on ressent, en retrouvant, loin de la mère patrie, un frère, une sœur avec qui nous partageons ce patrimoine national invisible mais auquel nous nous identifions. Ces choses là ne s’expliquent pas !

- Deuxièmement. L’avion présidentiel, c’est l’outil de travail attaché à la personne du Chef de l’Etat, du Chef du gouvernement, du Président de la République. Ce n’est pas seulement dans l’esprit et dans la lettre de la Constitution que cet homme, cette femme appelé(e) à d’aussi éminentes fonctions doit être grand. L’avion qui le porte vers le monde et vers les autres et frappé comme tel des armoiries de l’Etat béninois, doit être en parfaite adéquation avec l’image que le législateur a voulu que l’on ait et que l’on garde de lui ou d’elle à travers la Constitution.

- Troisièmement. C’est de grandeur qu’il s’agit, en définitive. La grandeur comme idée, comme pensée. Parce que nous sommes là où nous sommes à cause de nos pensées. Nous sommes, en effet, ce que nous pensons. Car c’est seulement en pensant grand qu’on peut réaliser grand. Et c’est parce qu’il en est ainsi qu’il faut sortir l’Etat de l’informel. Le sortir, par exemple, des faux bâtiments, situés dans de faux quartiers où l’Etat locataire, plus soucieux de faire l’affaire des copains et des coquins en affaires, trouve souvent à loger ses services. L’avion présidentiel nous donne et nous montre l’exemple à suivre. Mesdames et messieurs, attachez vos ceintures et bon voyage !

Jérôme Carlos La chronique du jour du 28 mai 2009

lundi 1 juin 2009





Installation de la coordination "JAV" du Littoral

Le mouvement Jeunesse en Action pour la Victoire du président Boni Yayi en 2011 "JAV 2011" né en Novembre 2008 a procédé le dimanche dernier à l’installation à Cotonou de sa coordination du littoral. Il s’agit de onze jeunes qui ont pour objectif de rallier les populations de Cotonou à leur cause qui est celle d’obtenir trois millions d’électeurs pour la réélection certaine et sans heurts du président Boni Yayi en 2011.